par Christian Delage.
Dès la première journée d'audience préliminaire du procès de "Douch", la question de la validation comme preuves, par les juges, d'images d'archives a été au centre des débats. C'est, avec le filmage du procès, l'un des héritages les plus novateurs du Tribunal militaire international de Nuremberg qui est ainsi revitalisé.À l'époque, en 1945, l'équipe américaine en charge de la préparation du procès avait accepté la présentation d'images fixes ou animées comme preuves des crimes nazis, sous réserve de la garantie de leur honnêteté et de leur fidélité aux faits survenus. Dans mon film Nuremberg. Les Nazis face à leur crimes, j'ai montré plusieurs des moments où l'Accusation a projeté des films sur les atrocités nazies...Lire la suite.