Huanchacool.

Publié le 21 janvier 2009 par Wilverge


Trujillo et Huanchaco, Pérou.

Après avoir traversé le pays d'Est et Ouest à travers les Andes et les déserts côtiers remplis de déchets, nous sommes arrivés à Trujillo, la troisième plus grande ville du pays.

Nous sommes ici de passage le temps de visiter le centre-ville, qui est joli, de profiter d'une douche chaude et d'un film au cinéma, car, un peu plus loin, un village de pêcheurs nous appelle.

Encore un village de pêcheurs !? Eh oui. On est devenu accro. Ces villages offrent toujours une ambiance tranquille, la mer et du poisson frais. Quoi demander de plus, sinon qu'ici, en plus, les couchers de soleil sont incroyables.

Tôt le matin, les pêcheurs chevauchent leurs caballitos, une embarcation faite en roseau, afin d'aller lancer leurs filets plus au large. Au retour, ils surfent les vagues pour revenir à la rive. Il suffit alors de quelques soles pour acheter du poisson frais des mains du pêcheur, ou de sa femme qui s'occupent de vendre la marchandise.

La petitesse de l'endroit fait tout son charme. Les restaurants de fruits de mer, les hôtels et les surfshops peuplent la rue principale. Pour vous donner une idée, lorsqu'on cherche un peu, il en coûte moins de 1,60$ pour un repas complet, incluant une entrée de ceviche ou une soupe, le plat principal et un jus de fruits frais. Si vous ne savez pas ce qu'est du ceviche, faites ce qu'il faut pour y goûter.

Nous campons dans le jardin d'un hôtel très sympathique. Sous l'ombre de quelques arbres, nous avons planté notre tente et installé notre hamac. Le tour est joué. En plus, il y a une cuisine communautaire, quoi demander de plus!

J'ignore combien de temps Huanchaco saura nous retenir, mais je sens qu'on va prendre du retard sur notre itinéraire. Surtout qu'à ce moment-ci de l'année, sous le soleil de l'été côtier, c'est la meilleure saison pour surfer.

Nad a donc décidé d'apprendre. Malheureusement pour elle, le surf est l'un des sports les plus chiants à commencer, autant physiquement que mentalement.

Mais, j'ai confiance ; son orgueil de féministe finie devrait être assez fort pour passer par-dessus toutes les frustrations, les coups de soleil, les bouillons, les irritations et les muscles endoloris qu'apporte ce sport qui a tellement l'air facile à la télévision.

À suivre !

-Will