D’où vient ce fameux « œil » en haut de la pyramide non terminée du billet de 1 dollar ?
Religion ? Franc-maçonnerie ? …
Justement en franc-maçonnerie, la quête des sœurs et des frères recherchant le cadavre d’Hiram est inspiré de plusieurs sources dont cependant se dégage le récit mythique d’Isis et d’Osiris.
Osiris, dieu vert, est d’abord un dieu agraire, symbolisant la puissance de la végétation et de la nature. Identifié au soleil dans sa phase nocturne, il symbolise la continuité des naissances et des renaissances.
Son frère Seith, dieu du désert, le dieu rouge, est jaloux des renaissances et des joies qui entourent Osiris, il est également jaloux du bonheur et de l’amour que lui donne la déesse Isis. Aussi l’assassine-t-il et le démembre-t-il en 13 morceaux qu’il enferme dans un coffre jeté dans le Nil. Isis transformé en hirondelle, le cherche. Son amour la transfigure et la transcende, elle aperçoit le coffre qui coule sur le Nil, elle l’ouvre, réunit les morceaux épars et, en se couchant sur le corps de son époux, par son souffle de vie, par sa parole divine, redonne vie au pénis de ce dernier et au dieu, qu’elle régénère. C’est ainsi que leur fils Horus, symbolisé par un œil, l’œil d’Horus, ou par un disque solaire aux ailes d’épervier, représentera l’impitoyable acuité du regard justicier.
Horus luttera contre l’assassin de son père, lui tranchera les parties génitales, lui crèvera un œil, illustrant ainsi la lutte de la lumière contre les ténèbres, la nécessité de la vigilance (garder l’œil ouvert), dans la poursuite du chemin à accomplir.
Horus est le symbole du combattant qui cherche à sauvegarder un équilibre entre des forces adverses pour faire triompher les forces bénéfiques et vitales de lumière.
Quant à Isis, elle est considérée comme l’initiatrice suprême, celle qui détient le secret de la vie, de la mort et de la résurrection. Dans les religions à mystères des premiers siècles, elle incarnera le principe féminin, source magique de toute fécondité et de toute transformation.