Suite au dialogue social d'hier et aux déclarations de Sarkozy, plusieurs associations de toutes sortes n'ont que ça à la bouche: Le compte n'y est pas, conformément au slogan universel de toute revendication: Tout pour moi, les autres on s'en fout.
Il n'y sera jamais! Quelle que soit l'augmentation des revenus accordée, ce ne sera jamais assez. Quelle que soit la réduction d'impot ou des prix, ça ne sera jamais assez.
Et puis, il faut bien le reconnaitre: tu donnes de l'argent au peuple, qu'est-ce qu'il en fait? Il achète une voiture et un écran plat, dans 6 mois il n'y a plus rien, et il redescent dans la rue pour en redemander.
Tu donnes de l'argent aux banques, aux entreprises, ça créé des emplois et de la richesse pour le pays.
Relancer la consommation par une augmentation des revenus ne me semble pas la meilleure solution.
D'une part, parce que toute augmentation des salaires s'accompagne obligatoirement d'une augmentation des prix, ou d'une réduction d'effectif.
D'autre part, la "crise" a appris aux gens à ne plus acheter n'importe quoi à n'importe quel prix. La hausse du prix de l'essence à montré à certains que la voiture n'est pas forcément indispensable.
Le monde change. L'industrie, le commerce, doivent s'adapter. Par exemple, les marques ne sont plus une référence. Le e-commerce boulverse les règles de la consommation.
C'est comme en Guadeloupe. Ils arrivent avec une liste de revendications et disent: On veut tout ça, sinon on pleure. Ce n'est pas ça une négociation. Si le gouvernement avait fait la même chose, ils auraient été les premiers à crier au scandale. J'espère qu'ils seront plus souples lors de la réunion d'aujourd'hui.