C’est un sujet qui fâche... Il est jusqu’ici circoncrit à Israël,mais il donne à réfléchir dans tous les pays ou s’exerce une médecine de type occidental.
En mars 2000, une grève dure des médecins hospitaliers, prive pendant deux mois les malades de consultations et d’opérations de confort (les urgences, les services de cancero et de nephro restaient opérationnels).
Le Jérusalem Post a fait une enquète corrélative qui montre que le nombre d’enterrements
(le nombre de décès n’était pas accessible) a chuté de 30 % et ce uniquement dans les zones touchées par la grève.
Plusieurs explications peuvent se rattacher à ces faits :
- Les malades sont plutôt restés chez leur généraliste, qui ne s’en est pas si mal sorti que cela...
- Les opérations et les soins programmés n’étaient pas si indispensables que cela.
- Ou alors (et l’étude est faussée)... on noterait une mortalité “de rebond “ pour les gens non soignés après le deuxième mois. Mais là, les médecins n’étaient plus en grève et les chiffres ne voudront plus rien dire...
Pour affiner les chiffres, il faudrait à nouveau une bonne grève...