Persister par l’adversaire

Publié le 18 février 2009 par Galaxiedesparadoxes@orange.fr

Quand les sondages chez les jeunes révèlent parfois des « Hitler, connais pas ! », qui pourra encore s’acharner à prolonger le souvenir du dictateur, non pour le regretter bien sûr, mais pour éviter que les nouvelles générations ne sombrent dans le révisionnisme ? Les « meilleurs adversaires » des nazis, c’est-à-dire les descendants de ses victimes ! Confirmation dans Libération (28/04/2008) : « Le Conseil central des Juifs d’Allemagne s’est prononcé en faveur d’une réédition de Mein Kampf » (“Mon combat”, le brûlot antisémite d’Hitler). Réédition dûment « assortie de commentaires », afin d’éviter que des gens moins sourcilleux sur la vérité historique ne monopolisent (en librairie ou sur l’Internet) la diffusion de ce texte dont les droits n’appartiendront plus au Land de Bavière, dès 2015. À terme, le souvenir du discours nazi pourrait ainsi perdurer, comme document sur une période historique de plus en plus lointaine, grâce à ceux-là mêmes qu’il voulait exterminer !