Le Premier Ministre a conscience qu'il lui faut changer la donne et repartir sur des bases nouvelles car la crise accélère l'usure du Gouvernement et casse sa crédibilité.
Avec la crise, c'est une nouvelle organisation qui est nécessaire et surtout une nouvelle communication.
L'opinion est restée figée sur les promesses de 2007. Il faut les mettre à la poubelle sans perdre toute autorité.
Deux domaines doivent être dissociés :
* les secteurs hors crise économique à l'exemple de l'autorité de l'Etat battue en brèche encore hier par un décès en zone revendiquée de "non droit",
* les secteurs directement frappés par la crise.
Mais surtout, c'est une autre parole d'Etat qui est attendue faite d'humilité et de protection.
C'est un exemple d'Etat qui est espéré à base d'économies et de réduction du train de vie.
Bref, il faut créer du neuf pour reconquérir l'opinion.