Les sportifs doivent-ils utiliser la notoriété des Jeux Olympiques pour interférer avec l’action diplomatique ou militante ? Il est possible, en la matière, que le mieux se révèle l’ennemi du bien. Comme le suggère (dans le magazine Toogezer n°4, 07/08/2008) Stéphanie Senet évoquant un effet pervers de l’olympisme, quand il se mêle (avec les meilleures intentions du monde) de politique : « L’institution en charge de l’organisation des olympiades a essuyé de nombreux échecs diplomatiques. L’histoire montre que son exigence d’une équipe commune réunissant l’Allemagne de l’Ouest et de l’Est (équipe commune aux Jeux de Melbourne en 1956, de Rome en 1960 et de Tokyo en 1964) n’a eu aucune incidence (en politique). Mais a au contraire renforcé la compétition et conduit l’Allemagne de l’Est à pratiquer un dopage d’État. »