Pour ma part, je mènerai un combat sans merci en la matière. En effet, faire miroiter de faux remèdes qui ruineront ce qui reste de confiance entre les principaux acteurs de l'action publique me semble un risque de fracture irréversible, au sein même des pouvoirs publics.
Tant que les collectivités devront présenter et exécuter des budgets en équilibre (ce dont je me réjouis), il serait impossible et irresponsable d'accepter des ressources volatiles.
Cessons de rêvasser sur le sujet comme si nous l'ignorions ! Vouloir passer en force aboutirait d'ailleurs à un risque constitutionnel majeur.
Pour ma part, je recommande qu'avec l'ARF, l'ADF et l'AMF nous reprenions nos travaux, en y associant les communautés, afin de nous poser en remparts des intérêts des collectivités locales dont l'avenir financier pourrait être menacé par des comités Théodule dont l'expérience n'a jamais dépassé le périphérique.
Réengageons un vrai débat avec l'Etat sur les relations financières, contractualisons-les solidement après le rebasage qui s'impose. Alors la confiance sera retrouvée et l'action publique aura recouvré sa force et sa crédibilité au service des citoyens.