Le procès qui s’ouvre le 23 février sera un procès hors normes, par le nombre de plaignants et celui des parties civiles alors que Total, se substituant à sa filiale Grande Paroisse qui exploitait l’usine AZF de Toulouse, a reconnu sa responsabilité civile ce qui a permis d’indemniser les victimes pour un coût de près de 2 milliards d’euros.
Pour tenir compte de l’importance et de la longueur des débats, le tribunal sera composé de 5 magistrats au lieu des 3 habituels et le ministre public aura deux représentants au lieu d’un seul.
Total ayant toujours refusé d’admettre une faute quelconque des exploitants de l’usine et les experts, d’expertise en contre-expertise, n’ayant pas réussi, à se mettre d’accord sur les causes de l’explosion, c’est la justice qui aura le dernier mot : Res judicata pro veritate habetur.