Je tente un résumé de la situation, en vous invitant à le compléter...
D'abord le côté subventions, avec un premier obstacle. Le remboursement par l'État (crédit d'impôt) de 50 % du coût du matériel nécessaire aux installations qui produisent de l'énergie renouvelable chez les particuliers est limité au 31 décembre 2009. il n'est pas sûr qu'il sera renouvelé, vu l'explosion du déficit budgétaire. On pourra se consoler avec les prêts verts à taux zéro.
Pour les avancées des panneaux photovoltaïques, on peut voir le beau graphique de www.solarbuzz.com pour constater que le prix de production par watt a baissé d'environ 20 % sur les huit dernières années, à quatre Euros par watt (donc 4 000 par kilowatt). Évidemment, ce calcule concerne les panneaux photovoltaïques hors coût d'installation. Si on calcule une inflation cumulée d'environ 25 % sur la même période, la baisse est de 45%, grâce au meilleur rendement des cellules solaires mono- et poly-cristallines, et à la diffusion croissante des panneaux en pellicule plastique (plastic film), certes moins puissants, mais aussi moins chers.
Coté éoliennes, les petites éoliennes continuent leur percée. En France, des fabricants comme Wéole et France-éoliennes promettent un rendement jusqu'à 24 000 kW par an pour des éoliennes qui, au-dessous de 11 m de hauteur du mat, ne requièrent pas de permis de construire. On peut bien sûr obtenir un remboursement par l'État de 50 % du coût du matériel, et surtout on peut revendre au réseau l'électricité non consommée, à un prix d'environ cinq centimes par kilowatt. La nouvelle génération de batteries lithium-ion rend l'option de l'indépendance totale du réseau moins onéreuse qu'auparavant.