En attendant, que le temps de latence pour juger de l' influence des fumées actuelle des incinérateurs d'ordures ménagères nouvelle type sur le cancer (surtout chez les femmes), dont on parle ici m'aurait peut-être détendu, si je n'avais pas du lire cela dans le Monde d'aujourd'hui...
Heureusement, qu'il me reste encore mon exercice corporel modéré et intensive, au choix, dans la vigne, pour me faire patienter jusqu'en 2020, pour savoir, qui sera responsable d'un eventuel cancer, en évitant les produits laitier au lait cru du Tarn, qui étaient ma petite joie le matin et les oeufs de poule heureuse de mes voisins, comme j'ai pu lire ici.
Pas d'incinérateur à proximité de Lisson, vous me dites? Pas un gros "contrôlé", c'est vraie - mais jus-qu'il y a 4 ans une foultitude de décharges municipales avec pas seulement des ordures ménagères, qui brûlaient à longueur de journée et envoyaient leurs fumées nauséabondes du haut des collines ou au bord de l'eau dans la région...
Est-ce qu'il me restera encore assez de temps, pour choisir la cause de mon inévitable cancer en toute liberté, en me versant un verre de vin le soir et en rêvant aux temps, quand cela rimait encore avec plaisir, joie de vivre et héritage culturel, comme je l'ai encore chanté dans un commentaire chez Hervé Lalau hier?
Je vous laisse juge, en le reprenant ici:
"Je ne peu qu'être d'accord avec cet article, et cela ne pas seulement parce que je suis vigneronne, mais plutôt parce que née dans un autre pays et là dans une région à bière, ce n'est qu'en venant vivre en France, que moi, qui ne buvait pas d'alcool, par opposition à la consommation parfois effrénée des comptoirs et un cas d'alcoolisme dans la famille, j'ai appris la culture du vin, qu'on déguste, qu'on commente, qu'on savoure à table, qu'on accorde au mets - et qu'on change contre le petit café de fin de repas, bien avant de sombrer dans les effets d'un trop plein - pour moi, tout une autre culture, qui m'a séduit et m'a ouvert au plaisir du vin - jusqu'à faire de son élaboration mon métier et ma passion.
Voire le petit pichet sur le plateau de repas dans les hôpitaux ou à la table des professeurs à midi à l'école ne m'a plus choqué ensuite - j'avais appris, ce qu'est la consommation avec modération, qui inclus aussi l'abstinence, quand on sent, que ce n'est pas le moment, d'en boire...
Je ne sais pas, si on peut encore voire cela dans les hôpitaux ou les cantines - je n'en ai plus fréquenté depuis un moment.
Mais je constate encore la même passion tranquille lors des repas en famille ou entre amis autour d'une table bien mise - c'est en bonne parti cela, qu'on appelle "vivre comme Dieu en France" outre Rhin.
Parmi les amateurs, qui passent au domaine, découvrir la vigne et la cave et déguster le fruit de mon travail, je n'ai jamais rencontré un seul ivrogne, qui aurait abusé de la gratuité de l'occasion! Mais souvent des parents, accompagnés de leurs enfants, qui ont le droit de mettre le nez sur un verre et humer les différents arômes, comme à table à la maison. C'est une éducation du goût, qui n'a rien à voir avec une incitation à la beuverie et à l'abus, qu'on peut constater dans les discothèques, les raves et d'autres lieux de binge-drinking, où le vin est normalement absent...
Je me demande, qu'est-ce qui s'est passée dans ce pays, pour qu'on oublie l'initiation à une culture, pour la remplacer par des interdictions pures et simples, qui ne font, après toute expérience humaine, que inciter au contraire - et cela dans une zone d'ombre sans accompagnement éducatif et toujours incontrôlable...".
C'était hier, cela traitait de la prévention de l'alcoolisme et il allait de ma passion et de ma joie - aujourd'hui, fini tout cela - il en va de ma santé et de la cause de mon trépasse, quand je baverais dans un mourroir pour vieux...
Au moins avec les incinérateurs (et les produits de traitement toxiques de mes voisins) je pourrais dire, que c'est la faute des autres... c'est rassurant, vous ne trouvez-pas?