Alors que le gouvernement essaie de montrer qu'il force les banques à prêter et que celle-ci se trouvent bien souvent encouragées à prêt de l'argent à des sociétés et particuliers déjà mal en point avant la crise mais assez malin pour avoir compris que le surveillant général (les représentants locaux de l'état) ne comprennent rien aux comptes d'entreprises et peuvent facilement se laisser attendrir du moment qu'on pleure, les établissements qui ont vraiment besoin d'argent pour le bien public voient eux leurs conditions de crédit se tarir sans que l'affaire fasse la moindre vague.
Exemple typique: la Sécurité Sociale.
La Sécu emprunte de l'argent à un autre organisme public, la Caisse des Dépôts. La Sécurité Sociale, via sa "banque" l' ACOSS, emprunte à court terme pour financer son déficit, qui lui est payé ensuite par les contribuables.
Voilà que la Caisse des Dépôts a décidé de changer ses conditions tarifaires de prêt à la Sécurité Sociale "à cause de la crise". (via Crédit et Banque)
La Sécu qui va affronter un déficit record cette année verra donc aussi ses frais financiers augmenter ce qui aggravera encore son déficit.
L'état n'en parle pas. Ni Sarkozy, ni Fillion, ni Lagarde ne se montrent à la Sécu en train de régler le problème qui est pourtant grave puisque ceci touche directement aux finances profondes de l'état.
le sujet n'est sans doute pas assez médiatique.