Jusqu'au XIIIè siècle, l'histoire de Pontpoint est restée très liée à Pont Sainte Maxence. Le territoire a d'abord appartenu à la tribu des Bellovaques (peuple de la Gaulle Belgique, 60-30 avant J-C). Puis la venue des Romains va instaurer les premiers contours de Pontpoint (Levandriacus).
Fin du VIIIè siècle, Charlemagne fait don de cette terre à l'abbaye de Saint Lomer sur Perche. Charles II le Chauve revient sur cette décision par une charte établie en 842. Le village prend le nom de Pomponnus. Vers 960, Hugues Capet, qui n'est pas encore roi, prend possession du comté de Senlis et fait main basse sur le fisc rouyal comprenant les terres de Pontpoint et Pont Sainte Maxence. En 1194, Philippe Auguste les échange avec Hugues de Candavene, comte de Saint-Pol. En 1221, après la mort du comte de Saint-Pol, elles retournent dans le domaine royale. Pontpoint (Pompoing) obtient le statut communal et poursuit son developpement grâce à l'agriculture et au traffic qui s'écoule le long des 5km de son unique rue.
La commune choisit comme Blason celui des comtes de Saint-Paul en Artois et de son ancien seigneur Hugues de Candavene.
En 1290, un manoir royal est batit sur la colline du Moncel (limite Pontpoint-Pont) puis Philippe le Bel décide d'y édifier, vers 1334, une abbaye.
La commune cède une grande partie de ses droits au profit de l'abbaye du Moncel en 1364, approuvé par Charles V.
Longtemps, cette ancienne prévoté royale a vécu en hameaux bien distincts :
- Le Moncel, son abbaye et son manoir royale
- Saint Pierre, ou j'ai passé toute mon enfance, une ancienne paroisse, son église en ruine.
- Moru, rattaché à Pontpoint en 1830 sous Louis Philippe
En 1739, le village prend le nom définif de Pontpoint.
En 1814, eut lieu la bataille de Laon (02) entre les armées de Napoléon et les Prussiens, les coalisés (Autriche, Prusse, Russie) forment un camp de plus de 100000 hommes autour de la commune, après les batailles de Champaubert et Montmirail (link), commettant vols et pillages.
La population est essentiellement agricole au début du XXè siècle, 30 fermes, par exemple, sont comptabilisées en 1935.
Le Village-rue va petit à petit se modifier, se développer pour devenir un vrai village, comptant 1400 habitants en 1962, puis enfin 2850 en 2008.