L’équipe de France aborde les Mondiaux d’Osaka avec l’ambition d’améliorer le total de trente médailles amassées depuis 1983. Malgré les méformes et les absences, les Bleus veulent tout donner.
Les Bleus dans leurs petits souliers
L’équipe de France masculine ne part pas à Osaka la fleur au fusil. Les chances de médailles sont en effet très minces pour les Bleus. D’abord, le relais 4x100m, couvert d’or à Helsinki, est au plus mal et ne conservera pas son titre. Ronald Pognon est forfait (déchirure à la cuisse gauche) tandis que Lueyi Dovy a refusé de se rendre au Japon pour tenir à l'écart ses coéquipiers d'une affaire de dopage dans lequel il est impliqué. Les deux autres héros de 2005 auront du mal à rapporter une breloque : champion du monde en titre sur 110m haies, Ladji Doucouré n’a toujours pas retrouvé son meilleur niveau et estime que « personne ne (l)’attend ». De son côté, le physique fragile de David Alerte pourrait le rattraper sur 200m et au relais. Sur 400m haies, Naman Keita n’a plus jamais atteint son niveau des JO 2004 (médaille de bronze). En demi-fond, cela devrait mieux se passer. Médaillé d’argent en 2003 sur 1500m, Mehdi Baala pourrait décrocher l’or dans le sillage de ses 3’31’’01 (3eme performance mondiale de l’année) réalisés à Saint-Denis. Le Strasbourgeois doit confirmer ses deux titres de champion d’Europe. En 3000m steeple, Bouabdellah Tahri a des chances d’accrocher le podium, comme il l’avait fait en 2006 à Göteborg (3eme des championnats d’Europe).