McDo : rester discret / McDonald’s : so discreet

Publié le 18 février 2009 par Dangelsteph

See text in English below

“Plusieurs milliers d’emplois prévus en Europe dans les prochaines années, l’ouverture de centaines de restaurants annoncée…”.

Ce n’est pas un rêve, ni un communiqué de presse daté d’il y a plusieurs années, mais bien la success-story McDo « en temps de récession ».


Entend-t-on pour autant cette histoire ? Pas dans la bouche de McDo, tout au plus dans celle de certains journalistes, soulignant l’apparente incongruité de cette bonne santé « par les temps qu’on vit ».

McDo tient un autre discours : celui de la campagne « Venez comme vous êtes » qui, en quelque sorte, raconte également une histoire, vive, fraîche, d’ouverture. Tous pour un (McDo), un (hamburger) pour tous. Mais de cette croissance spectaculaire, McDo n’en fait pas une histoire.


Pourquoi ? Demandez-vous sur quoi repose cette success-story.

Réponse : sur les prix bas des produits McDo, qui renvoient à la problématique du pouvoir d’achat, et à celle de la récession, donc.


Dans une histoire, il n’y a pas que la fin qui compte, il y a aussi le début.


Un autre exemple de storytelling d'entreprise américaine : Harley : une histoire d’Amérique .

Text in english :

Thousands of jobs throughout Europe in the coming years, hundreds of new restaurants…

This is McDonald’s success-story during our recession times.

But do McDonald’s tell this particular story ? Nope. Some journalists do.

McDonald’s tells another story : the “come as you are” one. A quite different one.

Why ?

McDonald’s economic successes lie on something which is not very positive : low prices. Low prices tell the story of recession which makes only low-cost food affordable for a bunch of consumers.

So, McDonald’s is right : in a story, the beginning counts no less than the end.