Sur la route qui accomode le plateau comme un serpentin de vinaigre balsamique sur l'assiette 3 étoiles d'un artiste tocqué, on a pu deviner sous les phares, quelque lapin batifolant dans la nuit fraîchement étoilée. La neige marque encore ça et là son impression d'un décor d'hiver s'arrangeant peu à peu avec le printemps qui ose enfin montrer le bout de son nez entre soleil, grésil et giboulées. Ici c'est le sud puisqu'il en est ainsi de ce département qui aime bien gentiment choisir son camp. La différence s'épanche derrière la colline à l'abrupt des raspes, et l'accent y roule comme les galets du tarn. C'est un village qui joue lui aussi avec ses deux moitiés d'orange, celle du haut et celle du bas et des histoires qui s'épient et se complètent dans les trois kilomètres qui séparent les tenants des aboutissants. La centrale hydro -électrique sert de témoin à mi chemin et réconcilie tout le monde avec ses subventions! Ah mais! Tu n'est pas au courant- si on nous supprime la taxe professionnelle qu'est ce qu'on va devenir? Ici c'est la magie de l'eau maitrisée qui assure le confort du village, et grâce à elle, on a pu faire le choix de retaper de vieilles maisons pour les louer à de jeunes couples afin qu'ils conservent la vie au village, celle de l'école, de l'épicerie et des cris d'enfant aussi indispensables que l'angélus de sept heures. Dame, ou plutôt... "maquarelle" ils auraient pu eux aussi, faire des lotissements clonés et subventionnés, mais non, ils ont été bien inspirés de ne pas enlaidir leur patrimomoine comme cela se fait sans état d'âme dans bon nombre de villages. Du coup, ici on visite, on prend plaisir à musarder dans les ruelles, à contempler les paysages qui s'offrent à nous, à se ballader sur le chemin de terre qui grimpe au retour des jardins- Ici on marque le temps, pour découvrir, pour se causer et apprendre de l'autre. Après l'agitation des cités qui peuplent, sur les terres aveyronnaises se joue comme un : "retour à la normale"
Sur la route qui accomode le plateau comme un serpentin de vinaigre balsamique sur l'assiette 3 étoiles d'un artiste tocqué, on a pu deviner sous les phares, quelque lapin batifolant dans la nuit fraîchement étoilée. La neige marque encore ça et là son impression d'un décor d'hiver s'arrangeant peu à peu avec le printemps qui ose enfin montrer le bout de son nez entre soleil, grésil et giboulées. Ici c'est le sud puisqu'il en est ainsi de ce département qui aime bien gentiment choisir son camp. La différence s'épanche derrière la colline à l'abrupt des raspes, et l'accent y roule comme les galets du tarn. C'est un village qui joue lui aussi avec ses deux moitiés d'orange, celle du haut et celle du bas et des histoires qui s'épient et se complètent dans les trois kilomètres qui séparent les tenants des aboutissants. La centrale hydro -électrique sert de témoin à mi chemin et réconcilie tout le monde avec ses subventions! Ah mais! Tu n'est pas au courant- si on nous supprime la taxe professionnelle qu'est ce qu'on va devenir? Ici c'est la magie de l'eau maitrisée qui assure le confort du village, et grâce à elle, on a pu faire le choix de retaper de vieilles maisons pour les louer à de jeunes couples afin qu'ils conservent la vie au village, celle de l'école, de l'épicerie et des cris d'enfant aussi indispensables que l'angélus de sept heures. Dame, ou plutôt... "maquarelle" ils auraient pu eux aussi, faire des lotissements clonés et subventionnés, mais non, ils ont été bien inspirés de ne pas enlaidir leur patrimomoine comme cela se fait sans état d'âme dans bon nombre de villages. Du coup, ici on visite, on prend plaisir à musarder dans les ruelles, à contempler les paysages qui s'offrent à nous, à se ballader sur le chemin de terre qui grimpe au retour des jardins- Ici on marque le temps, pour découvrir, pour se causer et apprendre de l'autre. Après l'agitation des cités qui peuplent, sur les terres aveyronnaises se joue comme un : "retour à la normale"