Magazine Insolite
Puisés dans un article en ligne consacré à Paul Watzlawick, ces exemples de double contrainte (Offre-moi spontanément des fleurs !) et d’interaction réverbérante (Je suis parce qu’il est parce que je suis) montrent comment le paradoxe empoisonne parfois les relations humaines, en particulier la vie conjugale : « Combien de relations à fort investissement affectif ne sont-elles pas soumises à cette ‘‘double contrainte’’ qui ne peut qu’engendrer des traumatismes psychologiques et une démarche de guingois ? « Aime-moi ! » « Aimez-vous les uns les autres ! » : est-ce possible ? « Tu ne m’offres jamais de fleurs ! », reproche l’épouse à son mari. Et le jour où il se présente un bouquet à la main, « C’est parce que je t’en avais fait la remarque ? » lui demande-t-elle. Et voilà la relation interactive entre deux êtres à prendre en compte pour tenter de comprendre les troubles de comportement observés : « Je suis hargneuse, s’excuse l’épouse, parce que mon mari est renfermé » ; « Mais, réplique le mari, je suis renfermé, parce que ma femme est hargneuse. »