- non-renouvellement d’un départ à la retraite sur 2, ce qui provoque une charge de travail accrue pour chacun, au détriment peut-on penser de la sécurité
- fermeture de sites et déménagement du siège de Paris à Compiègne, avec toutes les conséquences sociales que l’on peut deviner
- cotisations sociales supplémentaires prises en charge par l’organisme et financement accru sur ses propres recettes. En pratique, l’ONF, qui gère les forêts domaniales et communales, devrait donc vendre plus de bois, avec moins d’agents.
C’est pourquoi ceux ci défendent leur outil de travail en faisant grève à leur façon, c’est à dire en bloquant les ventes de bois. Cela ne pouvait que me les rendre sympathiques, en bon vosgien d’origine que je suis. Mais mal leur en a pris puisque leur direction a traîné récemment en justice 88 de ses agents… Bel exemple de gestion fine et moderne des ressources humaines !
Après les propos de Frédéric Lefebvre (ici) tendant à criminaliser ce type d’action pourtant inscrite dans le code du travail, et ceux de Sarkozy suite au mouvement légitime de la gare Saint Lazare, lorsque le droit de grève est aussi systématiquement remis en cause, dans les paroles et dans les faits, la démocratie est en danger.
L’entreprise de destruction massive menée par le gouvernement, l’UMP et le MEDEF de chacun des droits les plus élémentaires du travail, inscrit dans le marbre de la loi grâce à la lutte pugnace de nos anciens, et parfois au péril de leur vie, doit être immédiatement stoppée, c’est une question de survie.
Résistance !