Avant que l'on ne se penche sur "La Bataille de l'Imprimé" au Cnam, quelques nouvelles repérées hier sur le magazine Caractère et qui nourriront sans doute les débats :
"Les
éditeurs de la presse nationale et les ouvriers du livre ont exprimé
leur désaccord à l'issue de la première réunion relative à la
définition d'un « nouveau contrat social » dans les imprimeries.
Francis Morel, président du SPQN, a dressé un tableau très sombre de la
situation des quotidiens nationaux qui devraient tous être dans le
rouge cette année et a indiqué qu'il fallait réduire les coûts de
production de 40 %. Gérard Le Tréguilly, secrétaire général du SIP-CGT
(rotativistes), estime, quant à lui, qu'il s'agit d'une véritable
remise en cause de la convention collective. Il faut, selon lui,
refixer un cadre à la négociation, aborder la question du plan de
charge et des investissements et négocier dans le cadre des accords de
2005 et 2006."
"Selon
l'Ifra, le prix de la tonne de papier journal de 45 g pourrait dépasser
les 600 euros cette année. Les producteurs ont déjà annoncé leur
intention d'augmenter les prix, des hausses qui se situeraient entre 15
à 20 %. Des négociations avec les éditeurs seraient en cours."
"Lors
d'une conférence de presse, Rémy Pflimlin, directeur général des NMPP,
a indiqué que le plan stratégique Défi 2010 avait commencé à porter ses
fruits et avait atteint ses premiers objectifs : plus de points de
vente, une meilleure rémunération des vendeurs spécialisés et une
meilleure gestion des titres et des quantités dans les points de vente.
La logistique des publications a été entièrement réorganisée avec la
fermeture du centre de traitement de Combs-la-Ville (77), le 17 janvier
dernier. La logistique des quotidiens sera réadaptée à compter du mois
d'avril avec le remplacement du site de traitement de Stains par
un
nouveau centre de traitement à Gonesse, puis l'intégration des trois
centres régionaux (ARM) de Toulouse, Lyon et Nantes aux dépôts du
groupe présents dans les agglomérations des villes concernées. Le siège
social du groupe va aussi déménager."
(on lira Libération, Le Monde ou Le Figaro selon affinités, de toute façon tout le monde est dans la même barque)