Fidèle auditeur de la BBC, en particulier des émissions de David Jacobs, j’ai la surprise de le voir présenter un jour, en français, la musique du film Un homme et une femme (Palme d’or à Cannes, en 1966) . Pensant être dans le vrai, David Jacobs fait alors la liaison « un homme et ̑ une femme », ce qui donne à l’antenne : « un homme est une femme » : à vouloir trop bien parler français (sans omettre les liaisons), le présentateur tombe sur une situation exceptionnelle où l’ajout d’une liaison change complètement le sens de la phrase !