Revisitant la montre squelette, qui avait déjà fait peau neuve en 2007 avec la Masterpiece Squelette, cette nouvelle Masterpiece Le Chronographe Squelette aspire à son tour la lumière dans ses ramifications. Protégé par une glace saphir anti-reflet sur les deux faces, le mouvement à remontage manuel ne cache rien de son activité. Dans ce labyrinthe, les rouages de son ossature optent pour un raffinement dépouillé, réduit à l’essentiel.
Hypnotisée par le dédale, la lumière frôle l’aiguille sombre des secondes, rebondit sur les éperons acérés et luminescents des heures et minutes. Après avoir transpercé le cadran saphir métallisé anthracite sur lequel sont décalquées les indications du temps, elle s’attarde sur les compteurs de chronographe, intriguée par la présence d’un compteur 60 minutes. Elle tourne ensuite avec leurs aiguilles en forme de disques squelettés qui rappellent les roues du mouvement.
Puis elle ricoche sur l’architecture colimaçonnée de la platine et des vis noires et, happée par la profondeur de champ, s’engouffre dans la machinerie temporelle. Là, elle apprivoise l’échappement, effleure les engrenages dorés, découvre la roue à colonnes, caresse les rubis. Puis, en un éclair, s’éclipse par le fond saphir, propulsée par les oscillations d’un balancier de couleur noire qui se fond dans le décor et se dérobe à la vue.
La structure du Chronographe Squelette métamorphose la matière morte en un mécanisme vivant et palpitant qui livre au grand jour le moindre de ses composants manufacturés. Le design de cette sculpture métallique répond à l’identité d’une marque qui a pris le pari de créer une collection élégante et racée, indubitablement ancrée dans le siècle.
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