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États-Unis - Une étude proposée par l’Institut national des sciences de la santé et de l’environnement (NIEHS) note que les enfants nés dans une zone de fort trafic routier ont de plus grands risques de développer de l’asthme avant même la naissance.
Les changements génétiques engendrés par la pollution affectent le développement du fœtus dans l’utérus. En étudiant le sang de cordons ombilicaux d’enfants new-yorkais, les chercheurs ont constaté une mutation du gène ACSL3 associée à l’exposition prénatale aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAH). Les PAH sont des sous-produits de la combustion incomplète des combustibles contenant du carbone.
Les conditions environnementales pourraient interagir avec des gènes durant le développement de l’enfant et programmer l’apparition de maladies plus tard dans la vie, selon le Dr Ho de l’université de Cincinnati.
Les chercheurs ont aussi analysé des échantillons de globules blancs de cordons ombilicaux de cinquante-six enfants et mesuré l’exposition de leur mère aux PAH. Une association significative entre la mutation du gène ASCL3 et le degré de l’exposition de la mère a pu être établie. Elle permettra de prévenir cette maladie chronique qu’est l’asthme.
Cette découverte permettrait de détecter le risque d’asthme de l’enfant avant même sa naissance, notamment pour les mères vivant dans des zones à forte densité de trafic urbain. D’autres recherches sont encore nécessaires pour confirmer ces premières découvertes.