Le romancier nord-américain Douglas Kennedy s’est récemment confié au magazine français Paris Match. L’objet de ses confessions? Sa passion pour les hôtels. Connu en France pour ses best-sellers, Cul de Sac, La poursuite du bonheur, Les charmes discrets de la vie conjugale, La femme du Ve, Douglas Kennedy est aussi un voyageur émérite.
En 1985, à l’aube de sa carrière, il séjourne trois mois dans un petit hôtel du Caire, d’où il écrit son premier récit de voyage. Nouvelle expérience treize ans plus tard, au Québec cette fois, où il s’installe à l’hôtel La Pinsonnière pour écrire La poursuite du bonheur. Depuis, il passe dix semaines par an dans cet hôtel qu’il qualifie de «magique». Car, pour lui, vivre à l’hôtel «est une grande échappatoire, pas seulement pour les écrivains, mais pour beaucoup de gens».
Douglas Kennedy est également fidèle au Post Hotel, situé dans les Rocheuses Canadiennes, lui qui aime les hivers très froids: «Je suis masochiste! J’ai commencé La femme du Ve dans cet endroit en 2006. Il y a un grand contraste entre l’histoire, qui est glauque, et le site absolument fantastique». Plus récemment, l’auteur a séjourné au Maroc, dont il garde un très bon souvenir: «J’ai séjourné à Dar Ahlam, près de Ouarzazate, et au Ksar Char-Bagh, à Marrakech. Ce qui est formidable, c’est l’harmonie avec la nature et la culture du pays. Chacun a un caractère unique. Cela n’a rien à voir avec les hôtels standard où, quand on se réveille, on se demande où on se trouve car toutes les chambres se ressemblent».
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