Les experts des pays de l’Union européenne n’ont pas soutenu la demande de la Commission der Bruxelles qui veut contraindre la France t la Grèce à autoriser la culture de maïs OGM Mon 810 alors qu’il fallait la majorité pour imposer à Paris et à Athènes de lever les mesures d’urgence empêchant la culture de ce maïs, elle n’a obtenu que 9 voix sur 27.
La Commission peut désormais décider de demander l’arbitrage des ministres en présentant une proposition sur laquelle les pays membres devront se prononcer dans les trois mois et à défaut, c’est la Commission qui aura le dernier mot, ce qui revient à reculer pour mieux sauter.
Entre temps, nous serons fixés sur les intentions de la Commission puisque les ministres de l’Environnement auront à statuer, à sa demande, sur les clauses de sauvegarde mises en place par l’Autriche et la Hongrie, deux autres pays réfractaires aux OMG.