Face à l'incommensurable diversité des signes extérieures de qualité, certains s'orientent déjà vers la qualité 2.0 : l'hyperqualité.
Une démarche d'une part qui afficherait de façon ostentatoire les résultats. Il s'agirait de communiquer largement sur les moyens et les critères pris en compte pour un label donné. Il existes plusieurs centaines de signes de qualité et le client n'en connaît pas forcément les caractéristiques. Car s'il est rassurant de consommer un produit labellisé, il est autrement plus utile et intéressant d'en connaître ses détails.
L'hyperqualité, d'autre part, s'orienterait d'avantage sur la personnalisation du service. En d'autres termes, l'entreprise ou le commerce se devrait d'offrir un service sur mesure prenant en compte les traits de caractère et les habitudes du client. Les grands groupes ou les franchises sont d'excellents praticiens des labels de qualité. Ils leur manquent parfois ce zeste d'humanité et de personnalité qui amoindrirait la standardisation à outrance des protocoles.
Pour être trivial, l'hyperqualité c'est un peu le "bio" de la qualité. Une qualité rigoureuse, fiable et professionnelle mais authentique et humaine. Mais il est vrai que l'on touche là aux valeurs et aux aptitudes psychologiques et sociales des acteurs chargés de mettre en oeuvre la qualité...