Si l’industrie de la musique est sérieusement en crise et que CD et albums ne se vendent plus, celle des tournées s’avère très lucrative pour les grosses vedettes performantes dans les ligues majeures.
En 2008, alors que la crise dans le milieu commençait, la vingtaine d’artistes qui se sont permis une tournée américaine ou mondiale n’ont pas à se plaindre. C’est en se produisant un peu partout sur la planète qu’ils ont réussi à accumuler des millions et ça, même en soustrayant quelque 40% en coûts de production et des salaires à payer. Car, si la star gagne beaucoup d’argent lors d’une tournée, musiciens, choristes et danseurs ne sont pas à plaindre. Le travail est physiquement dur, les horaires chargés, mais en un an, ils gagnent beaucoup plus que la majorité d’entre nous réussira à atteindre en plusieurs années. Dans le mot show-business, il y a le show et la business et aussi nobles soient les âmes des artistes, c’est surtout la business qui les intéresse.
Ainsi, selon Billboard Boxscore, un organisme qui s’occupe de calculer l’argent des stars, Madonna a empoché 242.2 M$ pour sa tournée en 2008, tandis Bon Jovi a encaissé 157.2 M$, Bruce Springsteen 156.3 M$, The Police 110 $, Céline Dion 99,2 M$, Kenny Chesney 90.8 M$, Neil Diamond 82.2. M$, Rascall Flatts 63.6 M$, Jonas Brothers 62.6 M$ et Coldplay 62.2 M$.
On ne peut certes pas affirmer que ces vedettes vivent dans la dèche et que c’est la grosse misère noire. A noter qu’à leur corps défendant, aucun d’entre eux n’est né avec une cuillère d’argent dans la bouche comme les membres d’une famille royale ou de l’aristocratie. Ils sont tous travaillé dur pour en arriver là, sachant fort bien que dans ce métier, il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus et que, même avec beaucoup de travail, beaucoup de contacts, beaucoup de chance, un manager intelligent, un entourage solide comme du béton, rien n'est facile, mais le rêve est réalisable à condition d'avoir le ton timing.
Mais quand ça arrive, c'est le pactole. Chaque ville devient Cash City !
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