Trepalium/Gojira : Veille de St Valentin façon violente
Publié le 16 février 2009 par Forchibrator
Trepalium/Gojira : Veille de St Valentin faηon violente
Publiι le 16/02/2009
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Le Big Band Cafe ΰ Hιrouville Saint Clair (ΰ cτtι de Caen) fut en ce 13 fιvrier de l’an 2009 le thιβtre d’une escale de The Way of all Flesh Tour qui n’est autre que la tournιe de Gojira. Mais, comme les Landais sont gentils avec leur public, ils ont demandι ΰ leurs vieux amis de Trepalium d’assurer le chauffage de l’assistance. Petite revue de cette « prι St Valentin » faηon Death Metal.
Les hostilitιs dιbutent donc aux environs de 20h30 par Trepalium, ΰ prononcer au choix « Trepalioum » ou « Trepalium ». Et autant dire que les ouvreurs dιclenchent dθs le morceau d’introduction une chaude ambiance qui ne retombera jamais. Le set basι essentiellement sur le dernier album XIII a de quoi dιrouter et il faut bien admettre que les nouvelles compositions sont trθs intιressantes. KK (ΰ prononcer « Kιkι » et pas « Kaka »), sentant que le pit « s’enflamme », dιcide d’envoyer une bouteille d’eau sur le public pour refroidir l’ambiance ; ou plutτt, qu’elle soit encore plus chaude ? La deuxiθme option semble la bonne.
Niveau musical, les musiciens assurent le service aprθs-vente sans soucis. Le line-up du groupe ιtant composι de : Demiraslan Harun et Amossι Nicolas aux guitares, Chauveau « bombardo » Ludovic ΰ la basse et Bouvier Sylvain ΰ la batterie. Le seul reproche que l’on pourrait formuler est que quelques pains discrets se glissent, ηa et lΰ, dans le set ; ceci ιtant ΰ modιrer du fait de la technicitι du Death dιveloppιe par Trepalium. Et puis merde ! c’est aussi ηa le live !! Le chant, lui, mi-Death mi-Hardcore, rend trθs bien dans le mode concert et le chanteur a une rιelle prιsence et communication avec le public qui le lui rend bien.
Aprθs une heure de set, et un slam de KK plus tard dans le public, Trepalium cθde la place pour la prιparation de ceux pour qui une majoritι d’ados – euh gens – est venue : Gojira.
Setlist : Daddy's Happy - Glowing Cloud - Perversion of Reality - Addicted to Oblivion - Inner Hell - And Now - World Plague - Decayed Emotion - Saddistik Peace – Fant-Easy Reality.
Une vingtaine de minutes plus tard, les lumiθres s’ιteignent et voila que Mario Duplantier s’installe derriθre les futs avant que les autres membres n’arrivent sur la scθne pour entamer « Oroborus ». Et lΰ, Magie Magie et Gojira a du gιnie : un set carrι de bout en bout, ηa sent bon le professionnalisme messieurs. De toute faηon, le public, complθtement acquis ΰ la cause des Landais, aurait pardonnι n’importe quelle erreur.
Le groupe semble prendre un plaisir intense ΰ communier avec leur public. Joe Duplantier a une prιsence stratosphιrique sur la scθne, il bouge partout, sautille, hurle dans le micro ΰ tout va. Mais attention, les autres musiciens – entendez par lΰ, Christian Andreu (guitare) et Jean Michel Labadie (basse) – sont trθs loin d’κtre dans l’ombre de l’ainι Duplantier. Au contraire, bougeant tels des κtres enragιs, ne comptant pas les litres de sueurs perdus dans la bataille – notamment le bassiste qui nous gratifiait, ΰ chaque coup de tκte, de sa transpiration « divine ». La fκte, selon Gojira, c’est tout le groupe, et puis c’est tout. Mario Duplantier, vιritable machine de guerre, tapant sur les futs avec une vitesse similaire ΰ un F16, nous file une grosse claque d’une rare puissance. Ajoutez ΰ cela un son, encore une fois, excellent, et de plus qui n’est pas trop fort, mκme si des protections auditives n’auraient pas ιtι de refus.
Et le dιcor de cette scθne, parlons-en : un drapeau reprιsentant le motif du dernier album de Gojira est accrochι derriθre Mario. Mais celui-ci disparait dθs la premiθre chanson pour laisser apparaitre un ιcran diffusant des vidιos lors des chansons ; pour ne pas enlever le plaisir du live, les vidιos diffusιes ne seront pas dιvoilιes, on ne va pas tout dire non plus !
Les ιternels insatisfaits dirons : « Il n’y a aucune chanson de The Link, il n’y en a que pour From Mars to Sirius », mais les deux derniers opus de Gojira permettent allθgrement de passer une bonne soirιe. Bien que la durιe du set puisse paraitre un poil trop court, le tout reste trθs compact et superbement orchestrι. Ceci valant mieux qu’un set de deux heures et brouillon, n’en dιplaise aux dιtracteurs. De plus, la setlist ne regroupant que les meilleures chansons, on assiste ΰ la parfaite synthθse de ce que Gojira sait faire et ηa, il faut le dire !
Setlist : Orobus – The Heaviest Matter – BackBone – Love – From the Sky – A Sight To Behold – The Art Of Dying – Solo Drum – Clone – Flying Whales – Toxic Garbage Island – The Way Of All Flesh – Terra Inc. – Vacuity.
Aprθs avoir offert ΰ leur public un « Vacuity » d’une lourdeur et d’une rare beautι, les Landais en ont fini de nous mettre une sιvθre correction musicale. Un slam de Christian et Jean Michel et un mediator offert plus tard (youpi !) et voilΰ que Gojira s’en va, mais ce n’est qu’un au revoir ! Ah, et pour ceux qui se demandent, pourquoi la tournιe est sold-out un peu partout, ce n’est pas par hasard : ΰ voir absolument !
Master of Pepettes
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