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Adam casse la télé # Semaine n°19

Publié le 16 février 2009 par Blabla-Series

Cette semaine, Adam a eu une envie folle de séries. Incontrôlable et pernicieuse : une envie de s’injecter des séries par intraveineuse. Mais Adam a du composer avec sa frustration et se satisfaire de Fringe. A défaut d’avoir True Blood.

Heureusement, Adam is full of ressources, du coup il a enchaîné les soirées cinéma (cinq en trois jours) pour oublier que sa vie sociale était devenue, grâce à sa passion sériephile et son travail journalistique, un champ de mine après passage de tracteurs calibrés.

Ainsi, Adam lance un appel d’offre publique : qui veut devenir son ami ? Adam est un peu perdu en ce moment. Logique, Gossip Girl ne reviendra pas à l’écran avant mars. Autrement dit, une éternité lente et douloureuse. Adam a envie de rouspéter, crier au scandale, faire appel à CJ pour qu’elle plaide sa cause devant le tribunal fédéral compétent en la matière.

Mais comme le Dieu des Séries existe (pas Aaron, l’autre), Adam a noyé son chagrin devant Tara et les Flights, ses trois nouveaux meilleurs amis.

Bonne semaine.

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Dimanche 08.02

Flight of the Conchords (2.04 Murray Takes it To the Next Level) Je l’ai dit plus haut, les Flights sont devenus mes meilleurs amis, un peu. Ne pas voir Flight of the Conchords chaque semaine, c’est comme se tuer un peu. Et mon ami Zurabinho avait raison : cette série est la comédie la plus drôle d’HBO depuis longtemps. Zurabinho a bon goût sauf quand il cause Easy Money.

Un épisode sur l’amitié avec les Flights qui chantonnent l’art du lien amical, c’est presque aussi mieux qu’une saison entière de Friends.

(8/10)

The United States of Tara (1.04 Inspiration) Cette semaine, un épisode exclusivement dédié à Tara, c’est là qu’on réalise que ses transformations sont quelque chose de très attendu. Et pourtant ce n’est pas forcément les personnalités secondaires de l’héroïne qui servent cette dramédie, au contraire. Au lieu d’en faire un freak show un peu superficiel, les auteurs préfèrent exploiter la personnalité (enfouie) de notre personnage principale, quitte à négliger ses alters, notamment T., qui n’est apparu que le temps de deux scènes depuis le commencement de la série. Les enfants de Tara continuent en revanche d’évoluer, Kate est plus mature qu’elle n’y paraît et son jeu est impeccable, quant à Marshall dont l’homosexualité ne fait plus aucun doute (et ne fait pas jaser dans cette famille très soudée), il tente de s’intégrer et d’approcher un garçon, avec le soutien de sa famille. Le résultat continue d’être surprenant et assez fin.

(8.5/10)

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Desperate Housewives (5.14 Mama Spent the Money When She Had None) Cet épisode a laissé une impression de déjà-vu, la thématique de l’argent-toujours-l’argent faisait redite dans la banlieue de Wisteria Lane : les housewives ayant déjà été confrontées à ce problème. En plus, Friends avait déjà consacré un épisode symbolique voire imbattable sur ce sujet (et The Big Bang Theory dernièrement), difficile de faire mieux, surtout avec la subtilité éléphantesque caractéristique de Desperate Housewives. Et moi aussi, je préfère la Gabrielle pauvre et moche. Je préfère aussi l’ancienne Bree bordeline et cruelle. Et cette histoire de collier à voler, d’école trop chère pour Susan la pauvrette, a franchi un cap dans la médiocrité du cliché facile.

(6/10)

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Lundi 09.02

Heroes (3.15 Trust and Blood) De la confiance et du sang : Tim Kring se la pète grave, c’est dingue ! Mais les héros sont tous réunis, ça évite la multiplication de petites histoires isolées toupourries. Du coup, on n’a plus qu’une grande histoire toupourrie, dans laquelle on se débarrasse des héros-boulets (bybye Daphné, tu auras été une bonne maîtresse pour le gros Matt), une bonne chose. Thanx Tim.

(6/10)

The Big Bang Theory (2.15 The Maternal Capacitance) L’épisode nous fait découvrir la mère de Leonard, une scientifique-neuropsychiatre aussi allumée et marginale que Sheldon, une copie conforme presque. Grâce à une écriture toujours aussi incisive, ce duo improvisé a réussi le pari d’amuser sans assommer, et les dommages collatéraux qu’ils ont malencontreusement entraînés (la dépression alcoolique de Penny et Leonard) ont été tout autant drôles et farfelus.
(8.5/10)

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Mardi 10.02

Fringe (1.14 Ability) Le mystère du jour : un problème de peau, un problème de peau si envahissant que même Biactol serait inefficace. En tout cas, les scènes demeurent impressionnantes (pauvre marchand de journaux) mais les résolutions laissent toujours à désirer. Après coup, j’en reviens toujours à ce constat : je n’ai pas compris la fin de l’épisode et la résolution de l’énigme (si quelqu’un aurait l’amabilité de m’éclairer).
Alors soit Fringe est finalement plus subtile qu’elle n’y paraît (et dans ce cas, je m’ouvre les veines) soit je suis foncièrement stupide (et dans ce cas, je m’ouvre les veines aussi parce que c’est de Fringe dont il s’agit), j’hésite. Mais cette nouvelle phase de la série « Olivia, plus qu’un agent du FBI, un prophète divin qui sait éteindre les ampoules » m’a bien plu, c’était pas trop ampoulé. AHAH.

(6.5/10)

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Mercredi 11.02

Damages (2.05 I Agree, It Was Not Funny) Un épisode réalisé par Tata Donovan, ça avait de quoi … laisser de marbre. Les acteurs qui s’improvisent réalisateurs pour les séries dans lesquelles ils jouent, c’est juste insupportable.

Ellen est toujours plus fabuleuse et rayonnante, la scène dans l’appartement de Patty a su montrer tout le talent de jeu de Rose Byrne, au bord des larmes, traumatisée par son agression de l’an passé. Beaucoup de révélations au cours de l’épisode, de nouveaux mystères aussi. Patty doute sur Ellen qui le comprend : la  confrontation est plus ironique, plus fourbe, chacune usant de stratégies toujours plus novatrices pour brouiller les pistes.

Aussi, on découvre la véritable personnalité du nouveau mec d’Ellen qui devient par conséquent la fille la plus maudite de l’histoire des séries. On découvre aussi qui a réellement instigué l’agression/meurtre prémédité échoué d’Ellen et pour qui il travaille. Pour l’arc Purcell, même coup de théâtre, le flashback nous donne de gros indices sur ce qui s’est réellement passé le soir du meurtre de la femme de Daniel. L’épisode fait avancer les choses de manière considérable, le tout finement bien écrit, avec un suspense, à couper au couteau.

(9/10)

Lost (5.05 The Place is Death) Jin s’est fait de nouveaux amis, à l’occasion, on apprend qu’il est vivant. Chic. Sun va donc calmer ses ardeurs et faire ami-ami avec Ben, le nouveau prophète. Les nouveaux lostiens, l’équipe de Rousseau, sont français (enfin, essaient de l’être), ils sont affublés de prénoms français les plus clichés qui soient, comme dans toute série américaine qui se respecte. Leur moment de gloire a eu son petit effet, le moment où ils s’entretuent, aussi.

La série use et abuse des sauts temporels, du coup on est un peu perdu, nageant dans une mare de sang, surtout celle de Charlotte qui en vient à passer l’arme à gauche à force d’hémorragies et faute de coton (Lost, une apologie de la société de consommation, un peu). Mais comme la série réussit de plus en plus à concilier ses deux nouveaux univers (jungle, rue) et à faire des scènes toujours plus intéressantes, on pardonne.

L’épisode regorge d’informations, le spectateur aurait presque envie de prendre un calepin, noter les dernières news, faire des flèches et griffonner des théorèmes en latin.

(9/10)

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The New Adventures of Old Christine (4.15 Reckless Abandonment) J’ai failli m’étouffer avec un biscuit-dinosaure tellement l’épisode était délicieux (pas autant qu’un biscuit-dinosaure). On mise un maximum sur la personnalité marginale de Christine, qui excelle de bout en bout, avec son besoin de dépendance, sa relation avec on frère, ses airs abattus, son innocente colère ou … ses envies pressantes. Hilarant, d’un bout à l’autre (beaucoup de bouts dans cette critique pas constructive, c'est de la faute du biscuit-dinosaure).

(9/10)

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Jeudi 12.02

Skins (3.04 Pandora) Panda-Poo ! Vous savez quoi ? Le simple fait que ce soit Pandora à l’honneur dans cet épisode était garant d’une certaine excellence et cela n’a pas manqué ! Skins is back, enfin un peu back, selon moi. Même Cook n’était pas exaspérant, vous imaginez ? Il était même plutôt regardable, pas autant que le nouveau couple lesbien tromignon Emily/Naomi, pas autant que la peste attitude amusante de Katie et Effy, pas autant que la funkytude de la mère de Pandora et de Pandora elle-même, pas autant que la sincérité bouleversante d’une Effy enfin révélée, pas autant que tout ça, non, mais PRESQUE.

(10/10, pour le principe, pour le « OMFG la série revient, de loin mais elle est revenue ! »)

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Grey’s Anatomy (5.15 Before and After) Le cross-over tant attendu (gros LOL) des deux séries les plus intéressantes d’ABC (gros LOL). Un « 2-hour event » sauce Private Practice qui risquait de plomber à jamais l’ambiance nouvellement fun et sympa de Grey’s Anatomy depuis quelques épisodes. Mais finalement, le mélange des genres (un genre guilty pleasure ajouté à un genre désastreux) s’est plutôt bien opéré. On essaie de rendre sympathiques les personnages de Private Practice et de rendre toujours plus radieuse notre Addison qui pour le coup, manque vachement au Seattle Grace. L’histoire-prétexte au cross-over est cependant bidonesque : le frère d’Addie, souffrant de lombrics dans le cerveau, inopérable selon Shephard. Mais Addison croit au pouvoir divin de Derek, qui alors s’exécute et réussit à le sauver. Et tout le monde est content. Aie, ma tête.
Mais le reste était chouette : Sadie est en mauvaise posture, Christine et Meredith re-complotent gentiment, Izzie reste toujours à l’Ouest mais bizarrement, ça passe, et Addison, encore et toujours.

(8/10)

Kath & Kim (1.13 Celebrity) Après les idoles, les célébrités, l’imagination des auteurs laissent à désirer. Dieu soit loué, on est devant Kath & Kim, notre niveau d’exigences est au plus bas. Kim se met à travailler, elle dirige toute l’équipe avec une main de fer, ce qui ne manque pas d’attrait. Kath se met à la comédie, grâce à la célébrité du coin. Pour se faire, elle renoue avec son psy qui se veut aussi coach scénique et vocal. On espérait un « I dunno Kath, is it ? » mais en vain. Mais le personnage est toujours aussi atypique et original, il faut absolument qu’il intègre le casting. Kath est fidèle à elle-même, hilarante dans son hystérie et sa manière de concevoir les choses, elle sait aussi se montrer touchante. Un bon épisode de sitcom cheap et tendancieuse.

(8/10)

30 Rock (St Valentine’s Day) Salma en pieuse poussive, Liz en fille maudite de rencard laborieux et Kenneth en groom timide. C’était DROLE. (C’est tout.)

(9/10)

The Office (Lecture Circuit Part II) On reprend là où on les avait laissés. Kelly à sa fête d’anniversaire, la fête d’anniversaire la plus (lame) drôle et originale qui soit (Dwight est une teigne sans nom, Kelly une cruche sans cervelle, vive Dwight et Kelly). Michael et Pam à la présentation, la présentation la plus (lame) drôle et originale qui soit : voir Pam qui imite Michael qui imite Forrest Gump, c’est un grand moment. Angela s’est achetée un nouveau chat, aussi. Princess Lady, à 7000 dollars. Du coup, elle les fait surveiller par caméra. On appuie sur le côté fétichiste d’Angela, qui en vient quand même à lécher elle-même les poils de son chat. C’était bête, petit, simple, mais diablement jubilatoire, The Office nous rend carrément affligeant de cruauté et ça fait du bien.

(10/10)

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Vendredi 13.02

Dollhouse (1.01 Ghost – Series Premiere) L’évènement du mois pour certains, l’évènement de l’année pour les sériesphiles accro à Whedon ou Dushku. Pour ne rien vous cacher, j’aime assez Eliza Dushku (même si je dois m’y prendre à deux fois pour orthographier son nom correctement) : j’ai suivi le guilty pleasure Tru Calling avec un certain plaisir et j’ai toujours été fan du personnage de Faith qu’elle incarnait dans BTVS.

Dollhouse avait de quoi plaire : les retrouvailles de ces grands noms de la télé, un titre sympa (La Maison des Poupées, on dirait du Claire Castillon), un sujet plus ou moins fantasy accrocheur. Mais déception, oui, un peu.

Sans être estampillé Whedon, j’ai du mal à croire que la série aurait autant d’intérêt, du coup, devant cet épisode on ne fait qu’espérer une amélioration alors que d’ordinaire, on aurait mis le pilot à la poubelle depuis longtemps.

Le problème de l’épisode, c’est son manque de contenu. Les dialogues sonnent assez faux pour le moment. La réalisation est trop sage, plutôt étriquée. Les décors ne sont pas assez élaborés, on dirait du Chuck, quasi. Et l’histoire de l’épisode (qui laisse penser que la série sera un formula, passez moi une corde) était banale, un prétexte scénaristique pour illustrer les missions caméléons d’Echo. Une sorte de Sydney Bristow robotisée et télécommandée qui elle, en fait, s’en sort plutôt bien. On ne voit ni Faith ni Tru dans l’épisode mais bien Eliza qui essaie de se dépatouiller comme elle peut, avec ses répliques de la mort et son histoire perso tarabiscotée. Mais la mythologie de la série semble avoir du potentiel, il faut y croire (et espérer que la FOX ne la sabre pas dans deux semaines).

(6/10)

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Friday Night Lights (3.13 Tomorrow Blues – Series Finale) Au début, pour cette critique, j’avais dans l’idée de mettre une suite de smileys triste, dépités, démoralisés, prêts à se pendre. Mais finalement, FNL vaut mieux que cet excès de tristesse mal géré.

Après des semaines de déni, ce merveilleux series finale de Friday Night Lights est passé au crible, un soir où je me suis armé courage. Vindicatif voire quasiment viril, cette bravoure a été réduit à néant par des passages si bouleversants (Julie qui parle à Tami dans la voiture, Tyra qui plaide sa cause à l’université, Tyra qui ouvre sa lettre d’acceptation, dans un champ avec sa famille et Landry, Matt et sa grand-mère, Tami et Eric sur le stade, le soleil dans les yeux) que tu te surprends encore à frissonner et sourire béatement, trois ans après le series premiere.

FNL n’est pas une série quelconque, c’est une œuvre qui a su réveiller les mentalités, qui a crée un nouveau genre de drame intimiste, qui a su composer avec le réalisme d’une ville américaine post-industrielle pour dégager des choses simples mais essentielles. A l’image de cet ultime épisode, aussi déchirant qu’innocent.

(10/10)

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En brayfe cette semaine, Adam continue de chantonner avec les Flights en enchaînant la causette avec sa copine, Tara. Adam a bien aimé Lost, Damages et 30 Rock. Mais pour finir en beauté, Adam a littéralement adoré Skins et The Office, pour le principe du retour aux sources bienfaiteur.

Quant à vous, vos choix de la semaine ? Dollhouse, je suis sûr, bande de geeks ! (Adam sait qu’il ne devrait pas insulter ses e-visiteurs chéris mais Adam est une garce, un peu)

M6 Evenement

Pour la semaine n°20, Adam a dégoté une drôle de bonne idée. Adam aimerait que ses fidèles e-visiteurs (un peu les meilleurs de la planète virtuelle, faut le dire) composent avec lui plusieurs mini-critiques des épisodes de cette semaine. Même ceux qui sont avec Megan Smith ou Jack Bauer. Les petits textes sont à envoyer (au plus tard, dimanche 22.02) sur [email protected]. Adam vous remercie (Adam n'est pas (trop) une garce)


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