Quelques jours après avoir annoncé des bénéfices qui dépassent l'entendement (13,9 milliards d'euros, Le Figaro titrait d'ailleurs "Total pulvérise les records de profits en 2008"), v'la-t-y pas qu'on apprend que la justice italienne a ouvert une enquête préliminaire ayant révélé des faits de "corruption" et des "appels d'offres truqués". "L'énorme étendue des intérêts en jeu conduisent à penser qu'ils impliquent (...) également la maison-mère".
Que de mots qui fâchent boudiou !
Un ancien collègue de boulot a d'ailleurs retrouvé du taff récemment dans une boîte spécialisée dans la communication de crise, dont le premier client est... je vous le donne en mille, Total. Il doit avoir un max de boulot aujourd'hui le pauvre. Il n'est pas couché j'vous l'dit !
Ils ont raison d'y penser à Total à la communication, avec toutes les casseroles qu'ils trimballent. Sauf qu'à force d'être aussi cyniques et profitables, ça va finir par ne plus passer.
Mé bon, la communication, ça va bien un moment, 'faudrait aussi du contenu. Arrêter de polluer nos plages, pourrir le sol et corrompre à tout va. Surtout quand on ne redistribue que 2 % des bénéfices aux salariés juste après l'allocation présidentielle qui recommandait une règles des trois tiers.
Si c'est pas un bras d'honneur aux salariés, aux consommateurs, aux citoyens, aux consommateurs, ça y ressemble quand même beaucoup.
Je me risque à une règle : la communication est proportionnelle aux trucs que l'on souhaite cacher.