Et si un jour il n’y avait plus de chevaux….

Scénario catastrophe à la Hollywood: imaginons que pour une quelconque raison environnementale ou épidémique les 900 000 chevaux présents sur le territoire  viennent à disparaitre.

Outre que nos weekends, nos vacances, nos soirées à nous les cavaliers propriétaire ou nonc(600 000 pratiquants quand même sans compter les non licenciés),  seraient bien mornes, et que nos finances augmenteraient en flèche, quelles autres conséquences cette catastrophe pourrait elle avoir? Plus de sujet de conversation aux diners en amis, plus d’angoisse existentielle sur « le pourquoi je n’arrive pas à faire ce que je voudrais à cheval? »…. Voyez déjà la catastrophe

Plus sérieusement. Financièrement pour l’état ce serait une perte sèche de prés de 1 milliard d’euros. Et oui car qui dit plus de chevaux dit plus de course, ni de paris.

Par ailleurs l’État français plus particulièrement le Ministère de l’agriculture ferait l’économie d’un certain nombre subventions notamment celle destinée aux Haras Nationaux soit environ 35 millions d’euros somme assez modeste en comparaison du chiffre précédent.

La disparition des équidés mettrait au chômage quelques:

• 45 000 éleveurs,
• 3000 les entraineurs
• les cavaliers professionnels,
• le personnel des centre équestre soit environ 16 000 salariés,
• 1000 vétérinaires spécialisés,
• 2500 maréchaux et leurs employés
• mais également un certain nombre d’employés indirects non spécifiquement liés au cheval, comme par exemple les employés du PMU, les fournisseurs d’équipement, les fabricants et distributeurs d’alimentation (300 personnes), la presse (350 emplois), la formation(200 pers) et les recherches….
• Les employés indirects au sein des organismes de la filière: l’administration et les établissement publics (2300 emplois), les organismes de courses (3600 emplois)
• et bien d’autres encore…..

D’un point de vue purement occupation du sol, on estime que les 900 000 équidés de France occupe 0,5 millions d’hectares assez peu en somme sur un total de 10 millions d’ha de terre en herbe.

Globalement les régions seraient inégalement frappées selon les effectifs d’équidés présents sur leur sol. Ainsi la Basse Normandie serait touchée de plein fouet et violemment, de même que les pays de la Loire et la région Rhônes Alpes.

Tout ceci pour faire passer ces quelques chiffres glanés sur l’annuaire du cheval 2009 sur l’importance de la filière équestre/équine en France. Evidemment il n’est pas question de voir nos chers quadripèdes disparaitrent de si tot.