On en sait désormais beaucoup plus sur l’un des dossiers qui agite légitimement le pays, la question des plaques d’immatriculation de nos bagnoles. L’Etat a donc tranché. Le logo officiel de la région de notre choix pourra enfin figurer sur la plaque en compagnie de notre numéro de département. Saluons cette décision de l’Etat, cette capacité à intégrer les récriminations des uns comme des autres, cette qualité d’écoute. C’est évident, mais osons le dire, cette intelligence pratique du gouvernement aurait pu s’exercer sur des dossiers annexes et même subalternes comme les DOM-TOM, le pouvoir d’achat ou la recherche. Cherchant à agir très concrètement mais sur le long-terme et de façon durable, le gouvernement s’est attaqué courageusement et avec succès à l’une de ces questions qui fondent l’identité même de la France, les plaques d’immatriculation. Chapeau !
En effet, n’importe quel gouvernement se serait perdu dans ce dossier délicat qui hante le labyrinthe mental de chacun de nous. Par le dialogue, se mettant en permanence « à la place de l’autre », l’Etat et ses meilleurs serviteurs, s’est offert une sortie par le haut réussissant, tout en respectant les lourdes contraintes de l’Europe, à intégrer les désirs de ces milliers de pays qui composent le notre. Respect !
D’ici le 15 avril, chacun pourra donc boulonner sur son véhicule une plaque blanche avec ses 2 lettres, 3 chiffres, 2 lettres, séparés par 2 tirets, accompagnés à droite, sur fond bleu du logo de sa région et d’un numéro de département. Nickel !
Très fortiche, le gouvernement transforme dans le même temps cette heureuse décision d’une mesure destinée à la relance de l’économie puisque la mesure s’applique aux véhicules neufs. Dès le 16 avril nous serons donc nombreux à acheter une nouvelle voiture histoire d’y apposer de belles plaques. Trop fort !
Toute…