Calculés d’après les données cadastrales des années 70, les impôts locaux ne prennent pas en compte «la valeur réelle des biens», dénonce la Cour des comptes.
Ainsi, les «immeubles anciens des centres-villes dont l’état réel n’a pas été actualisé sont sous-fiscalisés, alors que les habitations collectives construites à la fin des années 60 sont surfiscalisées puisque dotées du confort moderne»… selon les critères de l’époque. En clair, un «loft d’apparence extérieure modeste, luxueusement aménagé à l’intérieur, chauffé par des radiateurs électriques, donne lieu (…) à une assiette fiscale moins élevée qu’un appartement à loyer modéré, de même superficie, qui a le même nombre de salles de bains, un chauffage central et un vide-ordures.»
Au secours les HLM attaquent ! Une vraie révolution !