Uh ah Chavez no se va!

Publié le 16 février 2009 par Hugo Jolly


(23h01)

La victoire semble assurée pour le président démocratiquement élu HugoChavez et son parti avec un appui de 54,36%! Au référendum populaire, démonstratif sur la démocratie de ce petit pays qui tient tête aux États-Unis d’Amérique et au Kapital, la population vénézuélienne appelée à se prononcer a su voir clair dans les stratégies maladroites des opposants aux chavistes. Elle a donc donné un appui qui semblait, à près de quelques heures de la fermeture des bureaux de scrutin, irréversible.

Nous félicitons donc Hugo Chavez et son parti socialiste sur ces gains historiques qui sauront faire bénéficier la classe populaire et donner des ulcères aux sales bourgeois ainsi qu’à leurs lèche-cul!

Pour sa part, la clique de putchistes retranchée à Miami, là où les terroristes sont formés pour faire ensuite des attentats ou des putchs contre les démocraties socialistes, a démontré son fanatisme idéologique en recréant un faux référendum, qui n’a rien à voir avec quelconque instance démocratique. Par exemple, les responsables de l’organisation «Primero Justicia» et de la campagne «pour un Non» ont dit espérer que le pseudo-référendum organisé à Miami aboutisse à un «rejet clair du système de perpétuité» souhaité par le président démocratiquement élu vénézuélien Hugo Chavez.Sauf que dans les faits, Chavez ne brigue pas la perpétuité, il sera en fait éternellement assujetti à l’électorat qu’il devra également charmer de par ses plans pour un avenir socialiste du pays. Il est également important de spécifier qu’ailleurs dans le monde, de tels systèmes ne font pas écho chez les miamiains ou les capitalistes, plus souvent portés par la partisannerie politique que par le bon sens.

Ici, au Québec par exemple, Jean Charest brigue un troisième mandat et pourtant, nos chers capitalistes blogueurs n’en font pas un plat! D’ailleurs, la clique de putchistes de Miami s’est acoquinée de l’amitié du roi d’Espagne, donc d’une monarchie nommée à perpétuité! C’est donc, une fois de plus, la logique de la double-mesure qui l’emporte, mais on s’y habitue…

Quant aux accusations maladroites de la droite vis-à-vis l’inflation du pays sous Chavez, elles ne précisent pas que l’oligarchie en place, cette bourgeoisie pourrie à la moelle, a frayé le chemin du sabotage économique jusque dans les maisons -ils n’ont pas de maison- des plus démunis des vénézuéliens, gonflant parfois le prix des denrées essentielles de 200% à 300%. Une pareille tactique avait été tentée contre Allende en Chili, ne lui donnant que plus d’appui populaire encore. Les tactiques de bassesse de la droite se répètent et les réponses de la classe populaire en font de même.

Sinon, les critiques de droites restent les mêmes et chaque fois, c’est le «non-sens» qui l’emporte. Par exemple : «Non, non et non, ce monsieur doit s’en aller. Je ne vois pas d’alternative mais il faut qu’il s’en aille. Il a divisé le pays», assure-t-il en estimant que la campagne a été déséquilibrée, largement favorable au «oui», en raison de l’accès privilégié des partisans d’Hugo Chavez aux médias officiels.» Sauf que là encore, les faits détruisent cette version puisque l’on sait aujourd’hui que 97% des médias vénézuéliens sont privés et anti-Chavez, même que certains d’entres eux ont participé au coup d’État raté de 2002, organisé par la maison blanche (et l’organisation terroriste – CIA- financée à même les champs d’Opium du beau frère de Karzaï) et l’opposition (Globovision et RCTV).

Uh ah Chavez no se va!