Street Impeachment for Sarkozy: YES we can

Publié le 15 février 2009 par Oldchaps

Sarkozy flotte sur l'écume du malaise social, depuis plusieurs mois. Sa propension à la fuite et à l'esquive ne sont réellement spectaculaires que depuis mi-janvier, 29 janvier oblige.

L'économie: 0 pointé

Visiblement, il n'a rien vu venir de la crise alors que les signes précurseurs étaient présents dès l'été 2007. Personnellement, j'avais senti le vent venir et j'avais arbitré mes économies sur un support sécurisé dès décembre 2007. Lui, au lieu de prévenir, se lançait à contre-cycle économique dans une relance par l'allègement d'impôts pour les plus nantis. Il cédait donc le paquet fiscal  puis son bouclier espérant ainsi relancer la croissance, on sait ce qu'il en a été. Don't acte.

Toute cette mascarade politique grève aujourd'hui les caisses de l'état d'environ 14 milliards d'euros par an. Inutile de préciser que ces moins-values fiscales se transforment en dette. La prévision du déficit public pour 2009, ce sont ses chiffres de l'état sans doute sous-évalués, tourne autour de 4.4% du PIB pour cette année. Ce déficit viendra naturellement gonfler la dette publique qui va culminer à 69%. Quelles sont les retombées sur les plus fragilisés par la crise cette année ?

Nous avons donc pour cette année deux chiffres historiques dont la responsabilité incombe totalement au président. Le bilan économique de sarkozy est donc désastreux pour cette année et vraisemblablement pour les années suivantes si la crise, comme je le pense, se transforme en dépression.

Le social est réduit au niveau de la compassion

Les prestations sociales, structurant notre société,  sont en train d'être réduites à leur portions congrues avec une rhétorique-leitmotiv: il faut mettre à bas les tabous, afin que les personnes ne soient plus aidées contre leurs gré. On conserve le fond, on change les mots et nous obtenons la marotte mensuelle du président: culpabiliser pour mieux dépecer. Sarkozy abat donc ses cartes, mois après mois méthodiquement afin de saccager notre système social. L'économie Française, par miracle résiste bien mieux que les modèles Anglos-Saxons ces temps-ci, merci à qui ?

Les réformes engagées sont dans l'impasse

Toutres les réformes en cours (éducation, enseignement, recherche...) sont non seulement au point mort mais elles ont eu le mérite de fédérer à peu près toutes les corporations contre le président. Les ministres sont désormais coachés pour ne pas dire qu'ils n'ont plus aucunes prise sur leurs interlocuteurs théoriquement sous leurs ordres.

La seule alternative possible devant une tel manque d'écoute est la grève, nous sommes comme cela en France. Alors, la grève générale du 19 mars prochain est organisée méticuleusement; en effet les manifestants savent que c'est une longue bataille qu'ils ont à mener pour seulement être entendu.

Nicolas Sarkozy a convoqué les syndicats (tiens ce n'est pas un Grenelle celui-là) mercredi 18 février, pour une remontée de bretelle. Il n'a pourtant plus les cartes en main. Alors, Choisissons une issue raisonnable le 19 mars :

                                    Street Impeachment for Sarkozy