Tais-toi, Ô ma douleur, de mes nuits d'infortune,
Quand le parfum des coeurs s'estompe sous la lune,
Je te découvre enfin, vampire de mes sens,
Qui t'acharne sur moi, pour croitre ma souffrance!
Tu as cette beauté, des naiaides antiques,
De tes yeux clairs obscurs naissent des mots magiques
Et je ploie sous le Mal de ta douleur obscure,
Pourquoi t'ai-je aimée, la si belle aventure!
Je n'avais pas vingt ans, une vie d'espérance,
Et je suis là pour toi, jouet de médisance!
Tu as transmis en moi, ce monstre mirifique,
Et je suis condamné! Tes rêves sataniques
Oont envahi mes chairs de pus pestilantiel,
Tu goûtes à ma Vie en cuillerées de miel,
Pour assouvir enfin de l'ultime désir,
Celui de m'envoùter puis de m'anéantir!