A l’état naturel, les risque de consanguinité sont minimes. L’organisation sociale des troupeaux voulant que les mâles de deux ans soient éloignés du troupeaux pour aller fonder leur propre « famille » ailleurs. Voyez cet article qui évoque deux études réalisées sur 9 années menées sur des chevaux Camarguais et des chevaux de Przewalski et qui prouve que seul 0,5 % des saillies sont de nature incestueuse.
Cependant dans l’élevage la consanguinité est fréquente et l’inceste pas si rare.
Comment cela s’explique-t-il?
- La sélection extrême du nombre de reproducteurs dans certaines races peut provoquer des goulets d’étranglement
- La faiblesse des effectifs de certaines races qui permet difficilement d’accoupler des reproducteurs non apparentés
Les solutions
Les Haras Nationaux vous offre une aide en ligne en vous permettant notamment:
- de calculer un coefficient de consanguinité à partir des informations généalogiques disponibles dans sa base de données
- de visualiser dans le pedigree du père et de la mère d’éventuels ancêtres communs.
Pour les chevaux de sport plus spécifiquement:
- de visualiser la fréquence des ancêtres majeurs du cheval
- de visualiser la composition raciale du cheval (pourcentage des différentes races dans sa généalogie).
Pour cela il est indispensable de connaitre la généalogie des chevaux sur plusieurs générations, sans cela il est impossible de mettre en évidence d’éventuels apparentements. On estime qu’il faut un recul sur au moins 5 générations.
Si la nature fait si bien les chose s que l’inceste chez les chevaux soit quasi inexistant et de ce fait la consanguinité de même, quels sont les risques à moyen ou a court terme d’une trop grande consanguinité? Moindre résistance aux maladies, moins de progéniture, troubles du comportement, fixation des caractéristiques génétiques d’une souche mais aussi bien celles très recherchées que celles qui ne le sont pas en un mot: des tares……