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A entendre en ce moment les discours de nos gouvernants, nous ne pouvons que constater que cette période de crise est propice au retour de la haine.
Pour ne pas perdre de soutient et d'électorat fasciste, Sarkozy envoie son ministre de la droiture nationaliste sur le front de l'inexcusable. Ainsi Eric Besson parle donc de "remettre au goût du jour "la délation". Et comme ça ne suffit pas, le chien de garde enragé de l'UMP en remet une couche : Lefebvre (Frédérique) rajoute que "la délation est un devoir républicain". On croit rêver mais non, c'est une strétégie connue des incapables : trouver des coupables idéaux, sans fondement, simplement pour cacher l'incapacité politique.
Mais ça ne s'arrête pas là : criminalisassion de la pensée (affaire Coupat), du syndicalisme (directement par Sarkozy), mise en exergue des fonctionnaires qui ne seraient que des fainéants qui coûtent à la nation...
Autant de personnes montrées du doigt par le pouvoir pour les stigmatiser.
Le risque est grand de voir se démultiplier les pogroms et autres bastonnades. N'avons nous pas déjà vu un fonctionnaire se faire rouer de coups au cri de "sale grèviste" ? Ou combien d'actes racistes ? De discriminations assumées ?
En allumant ce feu, Sarkozy, comme sa clique, risque de réveiller une bête immonde que nous ne souhaitions pas revoir. Mais qui dors toujours... et dort seulement.