LIBR’ACTEURS croit devoir apporter modestement sa pierre a la réflexion, en soulignant une nouvelle fois que notre croisade pour le non cumul des mandats, la non longévité politique, et la conviction vraie, sont des préalables, qui peut être auraient permis d’atténuer l’impact de cette crise. Nous avons écrit depuis quelques temps, que la responsabilité des gouvernements successifs est très largement engagée, car nous les considérons comme complices, de la dérive du libéralisme .
Nous avions fait référence au père du libéralisme : Adam SMITH, en estimant avec lui, que le système du marché, voire du troc, est le meilleur qui soit a une condition et elle est de taille, que les acteurs économiques agissent avec tact et mesure, avec déontologie et ne se comportent pas en goinfres égoïstes. Las, mille fois hélas, la nature humaine est ainsi faite que si l’on ne tape pas sur les doigts, certains s’engouffrent pour gagner toujours plus.
Le crédit de confiance est donc perdu, et l’Etat donc la collectivité des citoyens doit reprendre la main pour siffler la fin de la récréation. La situation actuelle, via les banques, via les entreprises multinationales, via les lobbies en tout genre, a discrédité l’OFFRE, car elle n’a pas su ou voulu mieux partager. Cette offre industrielle et commerciale n’a pas compris qu’a l’heure de la globalisation, à l’heure des échanges et des flux de capitaux, accélérés par le numérique, il faut partager avec ceux qui permettent de produire : Le salarié. Ce salarié est aussi celui qui achète, et qui finance car il est contribuable.
Ce citoyen nous voulons en faire un "Consom’Acteur" averti et conscient de sa puissance, comme nous voulons faire de l’électeur un LIBR’ACTEURS, acteur de son destin.
Ce 18 février nous voulons des mesures qui ne jouent pas sur l’OFFRE mais bien sur la DEMANDE, en aidant le pouvoir d’achat du citoyen/salarié/contribuable, et en lui expliquant que par le biais de son comportement de consommateur il lui appartient de privilégier l’offre vertueuse. Celle faite par des entreprises, qui ne délocalisent pas, qui ne se repaissent pas de profits .La PME est toute indiquée, qui peut, en proximité, développer des emplois et réduire les temps de trajet.
C’est la DEMANDE qui par son comportement peut peser sur l’OFFRE et la ramener à la raison. En aidant le pouvoir d’achat on donne aux citoyens le moyen d’exercer son libre arbitre, pour essayer de moraliser tout cela.
Ambitieux, utopique, il faut au moins essayer !!
Richard HASSELMANN