L'aspirateur et le lavage de sols mènent à tout. La preuve :-)
Ô temps frénétiques, souffrez donc de ne savoir plus ce que produire de la pensée veut dire ; peinez donc de neplus oser ériger la durée en mode de faire ; vous ajoutez le terme durable à vos projets et le tour est joué mais il est des tours de passe passe dont se moquent les rochers ; continuez de déclarer hors la loi la patience, la passion, moquez le rêve, vous pensez éliminer des microbes ; mais que vous restera-t-il ?
Ô temps frénétiques, pauvres de vous. Il est des richesses que vous ne posséderez jamais.
Ô temps frénétiques, réellement, sérieusement, êtes-vous vraiment dupes vous mêmes, conscients de la duperie organisée ? La science sans conscience n'est que ruine de l'âme, a dit le philosophe. Vos mots gras sont des prairies en jachère dans lesquelles vous faites mine de vous repaître, singeant la vache, ses ruminations et ses pets destructeurs d'effet de serre. L'étal se terre et l'étau vous sert en guise de dessert. Un gâteau sans cerise est-il en habit de lendemain qui chante ?
Ô temps frénétiques, pauvres de vous. Il est des richesses que vous ne posséderez jamais.
Ô temps frénétiques, que ne savez-vous plus que nous ne sachions déjà ? Vous pensez protéger un trésor ; c'est un silence que vous n'osez-vous plus affronter. Que faites-vous de ces milliards d'années que la terre est encore prête à nous laisser. Pour quelle trace ? Pour quel sillon ? Les chevaux gambadaient dans les espaces non colonisés. Puis ils sont devenus de vapeur, ces chevaux. De métal et de puces. Ils carburent comme on siphonne un réservoir. Que n'avez-vous perçu le chant de la crinière ? Ne nous dit-il pas le sens du vent ? Le bon sens ?
Ô temps frénétiques, pauvres de vous. Il est des richesses que vous ne posséderez jamais.