Une razzia sur quelques cédés, au nombre desquels Hôtel California d’Eagles, Gotan Project, Stacey Kent, Louise Attaque, et Keane… On tâche d’oublier la rencontre calamiteuse entre l’équipe B des benjamins de l’USC et celle d’IGE qui a vu les protégés d’Henri Dumont s’incliner sur le score sans appel de 8 buts à 2… Les infortunés Clunysois, décimés par une épidémie de ski, d’angines et de réunions de familles, ont cédé devant une équipe d’Igé, en nette supériorité numérique. La cité abbatiale réduite à cinq joueurs n’a rien pu faire contre les huit carriers bien décidés à effacer l’affront du match aller qui les avait vus mordre la poussière à neuf reprises…
Mais il n’y a pas que le foot dans la vie, il y a aussi le rugby roman. Dimanche dernier, alors que je fouinais distraitement dans la bibliothèque du 26 - histoire de trouver une explication au sentiment de déjà lu éprouvé par Véronique, à la lecture d’”insoupçonnable” de Tanguy VIEL - j’ai mis la main sur un autre mystère. Couverture grise, très début vingtième, titre digne de figurer dans la collection Delly : le stagiaire amoureux. L’auteur de cet opus, publié chez Buchet Chastel, dispose d’un nom qui vous m’évoque assez spontanément l’onctuosité sirupeuse des Arlequinades. Il a pour nom Thierry Du Sorbier.
Si mystère il y a, c’est que je n’ai plus la moindre idée de ce qui a amené ce livre jusqu’à notre étagère. Impossible de me souvenir si c’est moi qui l’ai acheté. Impossible de me souvenir s’il s’agit d’un cadeau. Si c’est le cas et que l’offreur ou l’offreuse figure parmi les visiteurs du 26, je plaide la surcharge cognitive et le/la remercie par avance de ne pas prendre ombrage de cette amnésie discourtoise. Je souhaite qu’il/elle ne se croit pas obligé(e) de renoncer à m’en offrir d’autres. Le plus probable demeure quand même l’achat compulsif du dimanche matin, aux Cahiers Lamartine
Stagiaire dans un canard de province, pistonné, Amory, alias le Chafouin aime Ylène !! et le viandox. Il est catapulté par son rédac chef dans un village choisi pour la platitude de son actualité. L’objectif est de l’éloigner de la rédaction. Cependant, Saint Paulin sur Morbier, où le jeune stagiaire doit faire ses armes de grand reporter se révèle beaucoup plus exotique et digne d’intérêt qu’on ne l’imaginait au comité de rédaction du Courrier d’Avesnes. Le stagiaire au coeur d’artichaud, sortira de l’anonymat pour s’imposer dans le coeur d’Ylène !!
Ce bouquin est distrayant. Il y a du Tom SHARP, dans cette joyeuse loufoquerie. Un bouquin tout frais qui se mange sans faim. C’est alerte et bien torché mais je ne suis pas certain que les références et les clins d’oeil à la pipolerie d’aujourd’hui nous amuseront encore et autant, demain. A lire donc bien vite.