Double hold-up au siège du parlement européen, 60000€ volatilisés.

Publié le 14 février 2009 par Boukhari Nacereddine @argotheme

Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME

Cet article sur POPULISCOOP

Le siège du parlement européen à Bruxelles a été le théâtre, jeudi, d'une attaque à main armée. Il était peu après 16 heures quand un individu aux cheveux longs a fait irruption, en pointant une arme, dans l'agence de la banque ING. Il est reparti avec 60000€...

 

Le double braquage des agences bancaires situées au siège du parlement européen à Bruxelles sous la surveillance vaine des caméras, détonne par l'audace et l'astuce dont a fait preuve solitairement un individu. Coups inédits et qui resteront dans les annales aussi bien du milieu du banditisme que dans la mémoire de l'instance continentale.

 Le premier coup, sur lequel peu de détails ont filtré et pour cette raison personne ne sait quant est-ce qu'il a eu lieu, a été avorté suite au manque de billets bancaires auprès de la succursale de Fortis. Le second, le bon a visé la banque ING située au rée de chaussée, a rapporté un butin de 60 000€ au malfrat qui a usé d'un talent digne du fameux Arsène lupin.
Il était environ 16heures quand un homme déguisé en femme, avec l'accoutrement nécessaire dont une perruque couvre sa tête et un bout de sparadrap aplati le nez, menaça d'une arme, peut-être factice, les employés d'ING. Effrayés ces derniers se sont soumis à son exigence. A une dizaine de mètres delà les vigiles, policiers et agents de contre-espionnage vaquaient dans les couloirs, patios et autres espaces de travail.

Après avoir extorqué l'argent dans un simple sac en plastic ou en papier, le voleur s'est ensuite retiré en empruntant les dédales du siège du parlement parmi la foule. D'après le lieu où ont été retrouvées les affaires de son affublement, il est passé aux parages de la salle où se tenaient les travaux d'une conférence sur l'eau et la paix dans le monde juste quelques étages plus haut. Cette réunion était présidée par l'ex président soviétique Gorbatchev et le prince Albert de Monaco.

L'alerte donnée, les fouilles sont restées vaines et toutes les issues soumises à des contrôles rigoureux aux scanners. Les employés apeurés se sont calfeutrés dans leurs bureaux. A un certain moment, les premiers enquêteurs ont cru que le braqueur n'avait encore quitté le bâtiment, ils alors fouillé de fond en comble toutes les zones communes et accessibles.

Les questionnements qui taraudent maintenant les policiers sont : quel badge a été utilisé par le bandit et si l'arme est réelle comment elle a pu être introduite ?