Le déblocage d'une aide humanitaire de 10 millions d’euros destinée par la Commission européenne aux populations des camps de Tindouf sera accompagné par le déploiement d'un groupe d'observateurs internationaux, dont des fonctionnaires onusiens. Selon des sources informées, cette décision a été prise par la Commission européenne qui en a informé récemment aussi bien les autorités algériennes que la direction du Polisario pour éviter tout détournement ou mauvaise gestion de ces fonds.
Selon les mêmes sources, cités par "Aujourd'hui Le Maroc", la Commission européenne s'est basée dans sa décision sur des rapports faisant état de détournements et de mauvaise gestion des aides humanitaires et notamment de denrées alimentaires de première nécessité qui se retrouvent en vente aussi bien sur les marchés algériens qu'en Mauritanie. Sans parler de plusieurs rapports, dont certains avaient été établis par des organismes internationaux, faisant du sort réservé aux aides humanitaires.
Depuis 1993, la Commission européenne, à elle seule, avait octroyé des aides humanitaires d'une valeur globale de 133 millions d’euros aux populations des camps de Tindouf.