Vendredi 1er novembre, Henrik Vanger, riche industriel de 82 ans, reçoit comme chaque année, pour son anniversaire depuis 40 ans, une fleur indéterminée. Il n’en connait pas l’expéditeur. Il en informe un ami, ex-commissaire de police.
Mikael Blomkvist est journaliste. Il est condamné pour diffamation.
Lisbeth Salander est le meilleur élément de Milton Security. Totalement incontrôlable, fille compliquée et asociale. Son patron l’a engagée en free-lance car il veut toujours avoir un oeil sur elle pour l’aider s’il le faut. Elle a été déclarée déficiente mentale. Elle a un tuteur qui profite d’elle physiquement. La haine l’habite jusqu’à ce qu’elle trouve le moyen pour l’éliminer.
Un avocat a demandé un rapport à Milton Security sur Blomkvist. Lisbeth continue en sous-main son enquête.
Mikael est demandé par Vanger pour écrire un livre sur sa famille, les conflits familiaux mais il doit retrouver, secrètement, l’assassin de sa nièce Harriet, tuée il y a 40 ans et donc celui qui lui envoie les fleurs. Mikael sera rémunéré pour l’année passée à faire ce travail mais aussi il retrouvera son statut de journaliste écorné par le procès car Vanger lui promet des révélations sur le plaignant.
L’enquête de Mikael commence jusqu’à l’infarctus d’Henrik. L’avocat de ce dernier propose à Mikael de s’associer avec Lisbeth pour les recherches nécessaires suite à ses découvertes. Tous les deux seront des proies pour le tueur.
Menaces, intimidations, tentatives de meurtres.
Le travail d’un journaliste est de divulguer les faits, de ne pas cacher l’impensable. Tel est le dilemme de Mikael : être intègre ou accéder aux instances d’une puissante famille.
J’ai eu l’occasion de lire ce premier tome car on me l’a prêté. Je ne suis pas du genre à me précipiter sur des ouvrages qui viennent de sortir et dont je peux lire des commentaires très rapprochés. J’attendais un peu qu’ils sortent en poche pour me faire une idée de cette série.
J’ai déjà plongé dans des atmosphères d’auteurs de thrillers suédois. Ces livres sont assez durs, toutefois.
Ce que j’aime dans les thrillers, retrouver des faiblesses dans les personnages principaux, mais ils font les uns et les autres admirablement leur travail car ils sont avant tout professionnels.
Je n’ai pas été déçue, il est très agréable à lire. Il est normal que la première partie du roman se consacre aux personnages principaux, qui, je l’ai bien, compris, seront repris dans les deux autres tomes.
Que l’on soit en Amérique, en France, ailleurs, la barbarie existe partout et de la même façon. On retrouve toujours les mêmes thèmes même s’ils sont racontés différemment avec une intrigue bien ficelée : les violences faites aux femmes, aux plus faibles, aux marginaux.
Maintenant, il me tarde de lire les deux autres tomes pour connaître la suite de leurs histoires.
Nous avons aussi des explications sur la position de certains Suédois face au nazisme pendant la Grande Guerre mais aussi de nos jours. L’économie suédoise n’est pas si brillante que ça, comme dans tous les pays développés.