"C’est mal connaître la poésie que de la cantonner à une gravité sourcilleuse, austérité, spleen et mélancolie !
Si elle s’attache certes aux grandes questions et aux grands enjeux de
l’existence, elle ne s’interdit pour le faire nul moyen. Depuis les
fatrasies médiévales jusqu’aux actuels chahuteurs de langue, en passant
par les pataphysiciens ou les dadaïstes, la poésie n’a cessé de
recourir au burlesque, à l’humour, à la satire.
Oui, tous les rires sont dans la poésie, sauf le vulgaire et le
mesquin, car même s’il rit, le poète reste poète : questionneur,
rebelle et éveilleur de conscience."
Et le Printemps des Poètes, c’est toujours et de plus en plus : des dizaines de pays participants ; des centaines d’établissements scolaires ; des milliers de poètes, comédiens, musiciens ; une mobilisation exceptionnelle de toute la presse.
Du 2 au 15 mars 2009