La leader socialiste dissipe les éventuelles interrogations sur les modalités de financement de Désirs d'Avenir.
Faut-il détenir un parti politique pour s'engager dans une élection présidentielle ? C'est l'un des enjeux de l'actuel débat sur les financements de l'association Désirs d'Avenir.
Après la mode, bien vite refermée, sur les "leçons de l'élection d'Obama", il est un volet qui n'est toujours pas sérieusement traité en France : le financement de l'action politique.
Il serait à la fois simple et naturel de libéraliser les dispositions de financement par les particuliers libres de disposer de leur argent comme ils l'entendent dès l'instant que la transparence est respectée.
Cette transparence ne doit d'ailleurs pas seulement frapper la collecte des fonds mais aussi l'évolution dans le temps des financements collectés par rapport aux dossiers traités.
En réalité, une fois de plus, la France traite ce volet de façon très réductrice au gré d'une polémique ponctuelle et non pas d'un progrès sérieux. Ségolène Royal devrait d'ailleurs passer davantage de temps à préciser l'alternative de son offre y compris dans ce volet de libéralisation de la vie politique.