La vie (très) privée des bêtes
Le zoo de Philadelphie se met en quatre pour la Saint-Valentin: une journée spéciale au cours de laquelle, accompagné de l'élu/e de votre cœur, le visiteur peut satisfaire sa curiosité sur la vie sexuelle des bêtes, petites et grosses... Entièrement réservé aux adultes, bien sûr.
Depuis déjà six ans, le zoo organise cette très courue réjouissance, qui permet de répondre à toute une série de questions cruciales: comment fait donc le rhinocéros pour bouger ses trois tonnes et montrer son affection à sa compagne? Est-ce que les chauves-souris restent la tête en bas? Et quid des préliminaires chez les tortues?
Tout, vous saurez tout après «Lovin on the Wild Side», la visite du zoo spéciale Saint-Valentin, qui inclura un brunch et des rencontres -en tout bien tout honneur- avec des «couples animaux», samedi et dimanche 14 et 15 février.
À 75 dollars par personne, il faut réserver à l'avance, et avoir 21 ans pour participer...
«C'est la fois dans l'année où tout est permis», explique Laura Warner, directrice des activités publiques du zoo. «On est pas timides. Il n'y a que des adultes, alors on peut poser toutes les questions».
On y discute donc de la cour et des rituels d'accouplement chez le tigre, où la femelle donne un coup de patte à son partenaire une fois l'acte accompli, ou chez les tortues, qui se grignotent les orteils en signe d'excitation...
«Il y a du très très idiot, et du plus sérieux», ajoute Linda Warner. Comme de savoir que s'il est bien connu que les pandas ont la libido au niveau du plancher, la reproduction est tout aussi aléatoire chez les porcs-épics: la femelle n'y est féconde qu'un jour par an...
Mais une fois cela établi, sourit Linda Warner, la question qui suit est invariablement: «mais comment font-ils donc avec tous ces piquants?».
Sur le Net: http://www.philadelphiazoo.org/
AP