Comme nous vous l'indiquions hier (Discipline : Sow
disculpé ?), il restait une chance pour que Moussa Sow puisse être blanchi de la sanction de deux matchs fermes infligée par la Commission
de Discipline, le 5 février dernier.
Pour cela, le club rennais avait fait appel au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) pour défendre la cause de l'attaquant des Rouge et Noir. Hélas, les arguments du Stade
Rennais n'ont pas été entendus, puisque la sanction de deux matchs fermes a été confirmée. Celle-ci prend effet à partir de ce week-end contre Nancy et prendra fin après le match à Nice, la semaine
prochaine lors de la 25ème journée de Ligue 1.
Toutefois, le CNOSF a relevé certains points noirs comme "l'ambguïté et l'incohérence" concernant le Comité de Visionnage et sa réelle aptitude. Il faudra que la Ligue de Football
Professionnel (LFP) redéfinisse le véritable pouvoir de son nouvel organe qu'est le Comité de Visionnage et que les rapports entre elle et la Commission de Discipline soient mis en lumière afin
"d'éviter toute incohérence" selon le conciliateur.
Rappelons que le Comité de Visionnage a pu saisir la Commission de Discipline pour le geste de Moussa Sow envers Mathieu Debuchy, lors de Lille - Rennes (1-0, 21ème journée) alors que celle-ci
n'avait pas les compétences de le faire comme le stipule les règlements.
En effet, le Comité de Visionnage est apte de revisionner les images de matchs qu'elle juge innaceptable, à condition que les joueurs fautifs de ces gestes ne soient pas sanctionnés par l'arbitre
de la rencontre. Or, Moussa Sow avait été averti par l'arbitre de la rencontre, à savoir M. Cailleux...
Bref, la création de ce nouvel, qui fait actuellement dans le monde du football français fait une entrée chaotique. Même le Président de la Fédération Française de Football, Jean-Pierre
Escalettes y avoue la faute du Comité de Visionnage : "Il faut accepter qu'il puisse y avoir des ratés à l'allumage quand on met quelque chose de
nouveau en place".
Des ratés ? Alors pourquoi sanctionner ?