Suite à la défaite de la Nazionale mercredi soir en amical en Hongrie (1-3), le capitaine de l'Italie Fabio Cannavaro a été victime d'un lynchage médiatique dans la presse transalpine.
Coupable sur deux des trois buts encaissés par son équipe, le Ballon d'Or France Football 2006 a vécu une soirée cauchemardesque : il offrit tout d'abord un penalty aux Hongrois pour un tacle maladroit sur Tamas Prsikin, que Zoltan Gera transforma. Ce même Gera prenait ensuite de vitesse le capitaine italien avant de servir Robert Feczesin, qui parachevait le succès des compatriotes de Ferenc Puskas. La Gazzetta dello Sport, qui gratifia Cannavaro d'un médiocre 4,5, explique que «l'on n'a jamais vu Cannavaro dans un tel état de crise».
Après l'annonce de l'absence des terrains de Materazzi pendant quatre mois, la méforme du défenseur du Real Madrid ne pouvait avoir lieu à un plus mauvais moment, les Italiens recevant l'équipe de France dans un match capital pour la qualification à l'Euro 2008 le 8 septembre prochain à Milan.
(L'Equipe.fr)