Petite analyse politique et sociologique des récents sondages défavorables à Nicolas Sarkozy

Publié le 14 février 2009 par Kamizole

Bien que n’étant nullement politologue ni sociologue, mais sachant lire et me considérant – à tort ou à raison – tout à fait capable d’interpréter les résultats d’un sondage, du moins sur les grandes lignes, je me risquerais à ce petit exercice qui clôt les divers articles écrits aujourd’hui sur les récents sondages relatifs à l’action de Nicolas Sarkozy et dont le moins que l’on en puisse dire est qu’ils ne lui sont guère favorables.

En effet, avec un indice de popularité à 36 %, Nicolas Sarkozy est à 5 points de son score du premier tour de l’élection présidentielle de 2007. Un plancher qu’il n’aurait jamais atteint… Il peut encore descendre plus bas, ce qui lui est déjà arrivé dans des élections, notamment quand il conduisit la liste du RPR pour les élections européennes en 1999 : 12,82 % ! Il y avait gagné le surnom de «la loose» de même qu’une solide réputation de «porte-guigne» !

«Retour à la case impopularité» annonce sans ambages Le Figaro !… Il y a bien de quoi. Même si je trouvais que cela commençait à faire beaucoup, pour ne pas dire trop ! je ne les avais pas comptés mais heureusement le journal favori de la droite et de la bourgeoisie l’a fait pour moi :

«Ni la longue séquence des vœux et ses dix-huit discours ni son intervention à la télévision jeudi soir sur trois chaînes de télévision n’auront permis au chef de l’État d’empêcher les sondeurs d’enregistrer une forte baisse de sa popularité».

18 discours en un mois ! Au vu du résultat, un constat s’impose : Nicolas Sarkozy eût mieux fait de rester discret et de recevoir les corps constitués et représentants d’autres professions dans les salons de l’Elysée, selon la sage coutume de tous les présidents qui l’ont précédé. Je pasticherais Jean-Pierre Chevè-nement : «un Président de la République devrait savoir fermer sa grande g…» !

Tant va le cruchon à l’eau qu’il se casse et il n’y a sans doute que Nicolas Sarkozy pour ne pas se rendre compte qu’il a fini par lasser…

Mais que voulez-vous ? Il s’est tellement persuadé de la puissance de son Verbe – il va finir par se prendre pour Dieu ! – et qu’il suffisait de l’ouvrir – mentalité magique ! laquelle n’est aucunement un signe de maturité psychique… et relève d’un des si nombreux symptômes du «syndrome de Sarkozy» : «j’ai parlé, Ya pu de problèmes»

Seulement, dans la «vraie vie» les «vrais gens» attendent de vraies réponses à leurs vrais problèmes !

Comme le kérosène ne lui coûte pas un maravi, il préfère à l’évidence aller faire chier le monde en province ! et quand il s’y fait siffler – il faut être franchement un «pôv c…» pour imaginer que le peuple qu’il tond jusqu’à plus soif tout en méprisant ses revendications irait le congratuler dans un «bain de foule» surtout quand il fait donner les CRS ! – ce sont, comme à Saint-Lô, le préfet et le directeur de la sécurité publique qui trinquent !

Autre air bien connu : Nicolas Sarkozy n’a jamais tort, ne se trompe jamais – il va très certainement nous inventer le dogme de «l’infaillibilité présidentielle» ! mais à usage strictement sarkoïdal – et s’il y a des problèmes, il faut trouver des coupables et le leur faire payer…

Selon les propos des analyses des instituts de sondage, la marge de manœuvre de Nicolas Sarkozy serait particulièrement étroite, corroborant le titre de l’article du Figaro Sondages : Sarkozy se prépare à des temps difficiles

Ainsi, pour Brice Teinturier, directeur de la Sofres : «Jeudi à la télévision, il a juste fait de l’accompagnement social pour limiter le bouillonnement de la marmite. Mais je ne crois pas que ça suffira. Il entre dans un long cycle de baisse»

Jean-Marc Lech (Ipsos) est encore plus sévère mais fort juste : «Il parle trop de lui et oublie de dire merci aux Français qui font des efforts face à la crise»… Jérôme Sainte-Marie constate que le chef de l’État commence à baisser chez les sympathisants UMP (- 8 points, selon LH2) même s’il garde majoritairement leur confiance : mais «Le grand appel aux syndicats pour négocier, ce n’est pas exactement la feuille de route du 1er tour, ni du 2e tour de la présidentielle» dit-il.

Cité par Libération qui analyse le résultat du sondage réalisé par Viavoice et selon lequel la chute de popularité de Nicolas Sarkozy atteint 10% pour son action contre la crise alors qu’elle est créditée seulement de 31% de bonnes opinions, Pascal Rozès (CSA) estime que «La crise a créé «une immense attente» de la parole présidentielle avant l’émission» (…) Attente manifes-tement déçue parce que Nicolas Sarkozy «était attendu sur l’action ici et maintenant, pas sur les intentions et les moyens de long terme».

Selon Emmanuel Rivière (TNS-Sofrs) «Toute la difficulté, pour l’exécutif, est de ne pas pouvoir promettre des résultats rapides» (…) «La méthode de Nicolas Sarkozy - une action rapide, des résultats rapides - n’est pas adaptée à la situation»

Aurait-il lui aussi compris que le petit taureau fonceur devrait prendre le temps de la réflexion avant d’agir ?

Stéphane Rozès ajoute par ailleurs que Nicolas Sarkozy «pourrait rebondir après le 18 février» - date à laquelle il recevra les représentants des syndicats – sauf SUD ! sa bête noire vouée aux gémonies des extrémismes – car l’annonce de cette discussion aurait suscité un réel espoir… Je pense surtout que Stéphane Rozès «roule» pour Sarko ! J’ai déjà eu l’occasion de l’épingler lors de la campagne des présidentielles et la pertinence de ses analyses ne m’avait absolument pas sauté aux yeux !

Emmanuel Rivière admet également – mais avec des réserves – que la réunion du 18 février 2009 puisse déboucher sur une «séquence positive, où le dialogue social aboutirait et permettrait une sortie par le haut dans l’opinion» mais «le scénario inverse est très possible, avec un dialogue social qui resterait très crispé. Et quand on voit la proportion accrue de très mécontents, on est dans une phase périlleuse pour l’exécutif».

Le Monde analysait (le 7 février 2009) le résultat du sondage du CSA paru le même jour dans Le Parisien-Aujourd’hui en France sur l’état de l’opinion après le show télévisé de Nicolas Sarkozy «Face à la crise». Remarquant comme tout le monde que les résultats étaient totalement contradictoires pour le CSA : seuls 36 % des sondés avaient trouvé Nicolas Sarkozy convain-quant alors que selon le sondage OpinionWay, pour 53 % des personnes interrogées il l’avait été.

C’est sûrement ce hiatus qui a fait exploser les quelques neurones en état de marche de Frédéric Lefebvre au point de vouloir saisir la Commission des sondages ! Comme si de telles différences entre les instituts de sondage n’étaient pas habituelles… Cela tient d’une part à la formulation des réponses – également si elles sont ouvertes ou fermées – et d’autre part aux diverses «pondérations».

Par ailleurs, j’ai toujours remarqué que les sondages d’OpinionWay étaient nettement plus favorables à Sarko que ceux des autres instituts !

Selon le CSA 52 % des sondés n’ont pas été convaincus par la prestation de Nicolas Sarkozy. Concernant sa politique face à la crise 51 % jugent qu’elle «n’est pas cohérente», 56 % qu’elle «n’est pas juste» et enfin, plus encore : 59 % estiment qu’elle «n’est pas efficace»… Je ne vois pas ce qu’il y aurait de surprenant dans ces réponses… C’est que j’entends et lis partout.

En revanche, parmi les motifs de satisfaction, 88 % des sondés approuvent l’initiative de Nicolas Sarkozy de recevoir les partenaires sociaux le 18 février… On verra bien ce qu’il en sortira !

Si c’est pour apporter d’éternelles fins de non recevoir aux légitimes revendications des syndicats – pour une fois unis et portant les doléances de l’ensemble des salariés, du secteur public comme du privé – ou pour nommer un «médiateur» de plus… histoire de gagner encore du temps ! l’opinion publique pourrait bien montrer les dents…

Deux articles récents du Monde viennent confirmer mes craintes. Le premier, de Michel Noblecourt qui parle très justement d’une partie de “poker menteur”… qui se jouerait le 18 février… Nicolas Sarkozy met sur la table 1,4 milliard d’euros. Pour solde de tout compte ? Il laisse place à la négociation entre les syndicats de salariés et le Medef, lequel essaiera de lâcher le moins possible.

Dans une situation de crise économique - laquelle pourrait très bien se transformer en dépression, n’en déplaise à Christine L’Hagarde qui fait l’autruche, n’aimant pas “les mots qui font peur” - ne serait-ce pas à l’Etat de dicter les règles ?

Mais il est évident que Nicolas Sarkozy “navigue à vue”… Personne ne peut prédire “la sortie du tunnel”. Ne chercherait-il pas tout simplement à gagner du temps, en essayant de diviser le front syndical ?

Le second article, de Françoise Fressoz démontre à l’envi la “schizophrénie” de NIcolas Sarkozy pris entre sa tendance naturelle à privilégier le capitalisme prédateur, l’intérêt des multinationales et de leurs actionnaires et la démagogie de son discours à l’usage des Français. Comme le “travailler plus pour gagner plus” n’est plus de mise et qu’il n’en avait pas moins promis d’être “le président du pouvoir d’achat” - lequel est bien parti en couilles ! - comment peut-il calmer l’inquiétude et l’impatience sinon la grogne des Français sans vraiment casser la tirelire de l’Etat ?

Encore une fois sa marge de manoeuvre est très mince. Il faut craindre que comme d’habitude il se payât de mots… Afficher sa compassion, parler de partage équitable des profits - 1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour l’investissement, 1/3 pour les salariés.

L’idée n’est pas neuve : elle avait été défendue en 1989 par Michel Rocard, alors Premier ministre, au moment d’une embellie” de la conjoncture économique. On voit comment elle a été mise en application ! Les entreprises n’ont pas ou fort peu investi et les actionnaires ont tout raflé, exigeant des dividendes de plus en plus substantiels et aberrants : du 15 % sinon rien !

D’autant qu’un sondage plus récent encore (réalisé par le CSA le 11 février 2009) nous apprend que 60 % des Français souhaitent que Nicolas Sarkozy fasse (enfin !) droit aux revendications des syndicats et qu’en outre 75% des sondés disent «comprendre que l’on puisse manifester et exprimer des inquiétudes et des mécontentements». Du jamais vu !

Par ailleurs, 73 % approuveraient la proposition de supprimer la première tranche de l’impôt sur le revenu (qui en exonérerait davantage de contribuables) et 53 % seraient favorables à la suppression de la taxe professionnelle en 2010…

Quand ils comprendront que cela risque de mettre à mal les finances des collectivités locales et donc d’augmenter fortement la taxe foncière et la taxe d’habitation, sans doute changeront-ils d’avis…

Toujours selon Le Figaro - dont le sous-titre est sans appel : «La cote de popularité du chef de l’État est en baisse dans quatre enquêtes d’opinion», «Plus embarrassant pour l’exécutif, la perte de confiance constatée chez les bas revenus (38 % d’opinions positives) qui ne comprennent pas qu’on n’augmente pas leur pouvoir d’achat». Si même le journal favori de la droite et du pouvoir s’y met !

Selon l’enquête Sofres-Logica menée après les grèves du 29 janvier 2009, 57% considèrent que «les réformes engagées vont plutôt dans la mauvaise direction». Et seulement 17 % des Français seraient satisfait en matière de «pouvoir d’achat» !

Or, selon un sondage dont les résultats ont été publiés par Le Point, le pouvoir d’achat serait devenu la préoccupation majeure de 51 % des Français passant même avant l’emploi, le chômage et… la sécurité (si chère à Nicolas Sarkozy) !

Et, fait nouveau : le phénomène concerne toutes les catégories sociales. Un récent article du Monde faisait d’ailleurs état de l’inquiétude et des problèmes rencontrés dans les classes moyennes - supérieures autant qu’intermédiaires.

Pour OpinionWay – sondage publié lundi 9 février dans Metro – 59 % des sondés se déclarent insatisfaits de l’action de Nicolas Sarkozy (contre 52 % le mois dernier) alors que 40 % des personnes interrogées se déclarent satisfaites (46 % le mois dernier). Il perdrait 10 points (passant à 31 % de satisfaits) concernant son action contre la crise.

Le même sondage indiquant que François Fillon perdrait 6 points avec 44 % de satisfaits contre 53 % d’insatisfaits… Il est bien loin le temps où le Premier ministre caracolait en tête devant Nicolas Sarkozy qui commençait une longue descente dans les abysses !

Examinons un peu les chiffres des «fidèles» de Sarkozy…

Selon le sondage CSA paru dans le Parisien/Aujourd’hui en France du 12 février 2009, «Ils sont 22% à penser que Nicolas Sarkozy doit maintenir le cap des réformes et du plan de relance de 26 milliards d’euros mis en place face à la crise»…

A rapprocher des 17 % qui considèrent que Nicolas Sarkozy tient ses engagements en termes d’augmentation du pouvoir d’achat des Français. Tous les Français ne subissent pas la crise ou en tous cas pas de la même manière… Que les très hauts revenus lèvent le doigt !

Le sondage réalisé par Viavoice et publié le lundi 9 février 2009 dans Libération indiquait que si une majorité des sondés - 53% - juge que, compte tenu des difficultés économiques de la France, «c’est justement le moment de faire des mouvements sociaux» - avec une grosse différence entre sympathisants de gauche (74% de cet avis) et de droite (26%) - inversement, 38% considèrent que ce n’est pas le moment…
Ils sont pourtant aujourd’hui «75 % à soutenir le mouvement social» ! et seulement 19% à estimer que ce n’est pas le moment de manifester et de revendiquer selon le dernier sondage CSA du 11 février 2009.

Certes, ce sont deux sondages réalisés par des instituts – donc des méthodes et des questions différentes. 38 % cela me paraît beaucoup de même que 19 %… Moi aussi, je vais «pondérer» de façon non scientifique, par une simple «cote mal taillée» : la réalité se situe sans doute – aujourd’hui - entre les deux, aux alentours de 30 %… Ce qui est déjà beaucoup..

Si l’on examine les différents sondages, le pourcentage de «satisfaits» varie de 36 % pour le plus bas jusqu’à 44 % pour le plus haut. Ce qui corrobore parfaitement le chiffre de 60 % de sondés demandant au Chef de l’Etat de satisfaire les revendications des syndicats.

Ces chiffres indiquent un fort désaveu de l’opinion publique en général mais également parmi les 53 % d’électeurs qui ont choisi Nicolas Sarkozy. On savait qu’ils n’étaient pas tous de droite. C’est confirmé. Par ailleurs, certains électeurs peuvent être de droite mais pas du tout friqués (paradoxe ! mais j’en connais…) et souffrir de la crise. Ils ne font donc qu’exprimer la voix du bon sens : il est temps de se préoccuper du pouvoir d’achat.

Quant aux 22 % qui estiment que le cap des réformes doit être maintenu, à mon avis ils constituent ce que j’appellerais le «noyau dur» militant et idéologique de l’UMP… Ils représentent «l’étiage» de l’ex-RPR.

Lequel est déjà descendu nettement plus bas aux élections législatives : 12,94 % en 1993 (12,16 % pour l’ex-UDF) et 15,70 % en 1997 (14,22 % pour l’ex-UDF).

On s’aperçoit donc que la droite stricto sensu – RPR et UDF aujourd’hui rassemblés au sein de l’UMP – peut descendre encore plus bas que les 36 % à 46 % d’opinions encore aujourd’hui favorables à Nicolas Sarkozy.

Objectivement, ce désamour des Français – d’autant plus marrant à écrire que lorsque j’achèverai cet article nous serons le samedi 14 février 2009 : jour de la Saint Valentin ! – devrait offrir une voie royale à la gauche et au Parti socialiste.

Mais hélas, trois fois hélas ! cela ne semble nullement le cas… Les socialistes sont bien trop empêtrés dans leurs problèmes intestinaux et autres guerres picrocholines d’après Congrès de Reims. Totalement inaudibles et ce d’autant plus que le «mouvement social» n’a guère été en odeur de sainteté Rue de Solferino (siège national du PS) hormis parmi la Gauche socialiste et quelques micro-courants.

Honnêtement, je n’ai pas lu la contre-proposition économique du PS… J’ai sans doute tort – je suis à l’évidence une fort mauvaise militante socialiste ! - mais je n’en vois pas l’intérêt. Ce genre d’exercice fait sans doute plaisir à ceux qui le concoctent mais je crains que ce ne soit une fois de plus un catalogue de propositions qui ne seraient pas appliquées si tant est que le PS revienne demain aux affaires.

Comme de toutes façons cela ne sera pas le cas avant lontemps et que la situation sera totalement différente quand cela se réaliserait, à quoi bon passer du temps pour si peu de choses ?

Je ne saurais donc dire si elle serait susceptible ou non de «tenir la route»… Je constate en revanche dans les sondages qu’elle ne semble pas plus avoir séduit les Français que la prestation télévisée de Nicolas Sarkozy et son action contre la crise :

«le plan de relance économique de Martine Aubry est jugé crédible par 23 % des personnes interrogées – 37 % des sympathisants de gauche… mais l’ont-ils tous lu ? – contre 54 % (dont 38 % de sympathisants de gauche…). 20 % déclarant ne pas connaître suffisamment ces mesures (dont 23 % parmi les sympathisants de gauche). Enfin 3 % ne se prononcent pas».

En langage non diplomatique, on peut appeler ça faire un beau «flop»… Un coup d’épée dans l’eau.

Article précédent : Signe des temps : 60 % des Français demandent à Sarkozy de satisfaire les revendications des syndicats !

SOURCES

Le discours de Nicolas Sarkozy face à la crise divise les Français
LEMONDE.FR | 07.02.09 © Nicolas Sarkozy et les syndicats jouent au poker menteur, par Michel Noblecourt
LE MONDE | 12.02.09 © Le “président du pouvoir d’achat” face à ses contradictions, par Françoise Fressoz
LE MONDE | 13.02.09 ©

20 minutes

Les Français divisés sur l’intervention de Nicolas Sarkozy

Le Figaro

La popularité de Sarkozy s’effrite dans les sondages

Sondages : Sarkozy se prépare à des temps difficiles

L’UMP proteste contre un sondage

Sarkozy : les Français pour un autre cap

60% des Français souhaitent un changement de cap de Sarkozy

Le Point

La défiance envers Nicolas Sarkozy s’accentue

58 % des Français jugent que Sarkozy “parle beaucoup mais ne fait pas grand-chose”

60% des Français veulent que Sarkozy suive les syndicats

Le pouvoir d’achat, préoccupation majeure des Français

Libération

Sarkozy et Fillon plongent dans les sondages

Marianne

Lefebvre, les sondages, la gauche et la droite

Nouvel Observateur

60 % des Français souhaitent que Nicolas Sarkozy change de cap